Les récentes annonces de Facebook durant sa conférence du 21 avril dernier ont suscité à la fois admiration pour leur ambition et inquiétude quant à la liberté qu'elles prennaient avec les données personnelles de ses 400 millions d'utilisateurs.
Si, pour un entrepreneur, Facebook est un extraordinaire outil marketing, pour un citoyen, ce trafic de contrebande des données personnelles ne laisse pas d'être inquiétant.
Sur mon profil Facebook, après avoir diffusé un article sur le sujet, un mini-débat éclata : une personne invitait à abandonner le réseau social tandis qu'une autre proposait de ne rien faire. Voici quelle fut ma position.
Au début, comme la plupart des gens, j'utilisais Facebook pour échanger avec mes amis. Linkedin et Viadeo étaient réservés à mes relations professionnelles. Toutefois, lorsque l'on travaille dans le Web, il est très difficile de tenir cette politique : beaucoup utilisent Facebook comme réseau social principal, que les contacts soient personnels ou professionnels. Aussi mes contacts se sont-ils peu à peu panachés. Cela s'est accentué lorsque je décidai d'utiliser mon compte Facebook pour relayer des informations touchant Madmagz. De moins en moins l'utilisais-je pour être en relation avec mes amis.
Cette récente évolution de Facebook m'a poussé à reconsidérer l'usage que j'en faisais. Je me suis aperçu que, sur un plan personnel, je n'en avais pas besoin. Mes amis et moi nous nous joignons le plus souvent en dehors du réseau social. J'ai toujours refusé d'y être lié à ma famille. Quant aux "amis mous" : anciens camarades d'école, anciens bon collègues, etc. et bien, quelle importance ? Ils ont mes coordonnées.
En revanche, au plan professionnel, cet outil devient de plus en plus important, à preuve notre récente page Facebook.
Aussi ai-je tranché : j'ai éliminé preque toutes mes données personnelles pour ne laisser que celles dont la diffusion servait les intérêts de l'entreprise. J'utilise Facebook comme un outil marketing, à l'égal des Google Adwords, de l'e-mail marketing, etc.