journaldelarue

Publié le 16 avril 2007 par Raymond Viger

Il est vrai que j’ai accès à un ordinateur au bureau. Mais je n’y fait que vérifier mes courriels, échanger des informations rapides. Je n’y écrit pas des textes où j’y parle de mon vécu. Avec tous les téléphones qui m’envahissent, les jeunes que j’accompagnent qui ne cessent d’avoir besoin de mes services, pas question d’essayer de tomber dans la composition littéraire.

Pour accentuer le malaise, lorsque j’ai ouvert l’ordinateur, le volume du haut-parleur était ouvert à pleine capacité. Rien pour aider l’écrivain que je suis dans sa sortie du placard.

Lorsque j’écrivais sur papier avec un vulgaire crayon à l’encre, il m’est arrivé régulièrement d’écrire dans des endroits publics. Mais de le faire avec un ordinateur, c’est une première. Avec mon écran de 15 pouces ouvert, j’ai l’impression que tout le monde peut lire ce que je vous écrit. Bizarre tout de même. J’ai un blogue à titre de rédacteur en chef qui peut être lu par tous et chacun à travers le monde. J’écris dans le magazine Reflet de Société où je suis lu par près de 500 000 lecteurs. J’ai même ma photo au début de mon texte. Je m’assume ou encore je me suis habitué à ce type d’écriture.