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Publié le 19 avril 2007 par Raymond Viger

La formation sur le travail de rue les enflamme. L’intervention artistique et culturelle du Café-Graffiti les passionne. Mais cela va devenir une grande découverte pour eux que l’un ne va pas sans l’autre. J’ai été 100% travailleur de rue de 1992 à 1997. En travaillant auprès des jeunes marginaux et en répondant à leurs besoins, on ne peut pas faire autrement que de devenir des animateurs culturels pour ces jeunes. Et en tant qu’animateur culturel, on ne peut pas faire autrement que de recevoir des confidences des jeunes et d’avoir des opportunités d’intervenir auprès d’eux. Après avoir abordé les différentes techniques d’infiltration dans des milieux fermés et marginalisés, nous avons pu toucher à cette bipolarité qui doit être nôtre et devenir un animateur socio-culturel. Nous ne faisons pas que du travail social ou de l’animation culturelle, les 2 polarités ne font qu’une.

Je les ai sensibilisé à l’importance de ne jamais travailler seul sur le terrain. Même si l’on est physiquement seul il faut que nous soyons encadré par un travailleur sénior d’expérience. Il nous faut aussi un soutien psychologique personnel. Trop de travailleurs sociaux doivent changer de métier dû à un épuisement professionnel.

Encore une fois, j’ai touché à un point très sensible. L’intervention auprès de personnes suicidaires. Ces étudiants n’ont reçu aucune formation sur l’intervention de crise. Leur volonté de connaître leurs limites et de savoir ce qu’ils peuvent faire pour éviter un suicide est très grande. Mais cette formation à elle seule aurait nécessité 2 jours!


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