Le mode gouvernemental est actuellement compassionnel : "vous allez travailler plus longtemps parce que vous vivrez plus longtemps: non ce n'est pas sale, puisqu'on vous le dit". On pourrait d'ailleurs noter au passage que cette fulgurante analyse repose sur une culpabilisation assumée de son interlocuteur. Inutile de préciser que cette débâcle assumée n'est pas du tout de mon goût, ces déroulède de l'arrière d'un libéralisme droit dans ses bottes devraient plutôt consommer la faillite de leurs rêves passés. Les régimes collectifs en prennent plein la vue depuis environ 5 ans tout en résistant encore et toujours. Un vrai village Gaulois qui nous soutient encore et toujours...mais pour combien de temps encore ?
La pierre angulaire du dispositif gouvernemental sur le web est le site retraite2010.fr
J'ajoute que la demande de projets alternatifs à celui du gouvernement a le vent en poupe, l'audience de ce blog ainsi que les requête Google actuellement sont là pour le prouver.
A propos de débauche de moyen, lorsqu'un blogueur moyen comme moi possède environ 2 à 3 heures disponibles par soir, après le boulot et ses 3 gamins, et avec pour tous support financier 1 à 2 K€ de budget publicitaire annuel, nous frisons presque le ridicule en face de l'armée de Caesar, pour reprendre l'allégorie gauloise.
Et pourtant, j'en ai décidé ainsi, Alea jacta Est (je n'ai pas pu résister): je ne lâche plus rien, le sabotage de la réforme en cours est la meilleure solution en l'état actuel des choses. On pourra presque rire des quelques commentateurs qui me demandent un programme détaillé alternatif, le temps me manque, messieurs, même, je suis certainement comme vous un salarié, je ne peux donner au mieux que quelques pistes
Des commentateurs sous tutelle
Et pourtant! ces deux billets ont attiré, comme le miel dans le forêt, les ours de retraites2010.com. Et dans le registre "ce n'est pas sale", ils sont calés, cependant la trop grande platitude des commentaires et le "nous" rassembleur utilisé systématiquement m'a mis la puce à l'oreille. Mais qui est donc ce "on" ou ce "nous" de ces commentaires bien écrits mais sonnant creux comme des puits Drômois en été?
....Cela tombe bien, puisque vous vous posez désormais cette délicate question, j'ai désormais une réponse à cette lancinante interrogation. A ce stade, et à cause de la longueur de ce billet, vous devez être peu nombreux à avoir suivi: alors restez en ligne !
Nos deux oursons du web ont oublié qu'ils laissaient des traces en réalisant un commentaire, notamment leurs adresses IP (involontairement) ainsi que leurs courriels (volontairement). Nos deux oursons (ou notre ourson) m'ont donc laissé ce cadeau, ces deux commentaires possèdent la même adresse électronique cm@retraites2010 ainsi que deux adresses IP distinctes 92.103.209.230 et 90.35.36.78 (la preuve).
Après une recherche périlleuse mais néanmoins instructive, j'ai acquis une certitude: le commentateur
gouvernementalement zélé (la preuve)
appartient à l'agence de communication Robinson-BBDO. Ce que nous nous doutions déjà par ailleurs
Les commentaires laissés, ici et là
Le discrédit sur les commentaires laissés, ici et là
Tous les avis ont leur place sur les blogs, sauf ceux rémunérés par l'état au sujet d'une réforme menées par celui-ci.
Et comble de notre malheur, ces commentateurs sont rémunérés par nos impôts !
Par Christophe
dans peuples net