Spécialisée dans la production, conformément au rite « halal », de fonds de tartes flambées (l’emblématique « flammekueche » alsacienne) et de pizzas turques, l’usine agroalimentaire ProHal a bénéficié du soutien de l’Agence de développement économique du Bas-Rhin (Adira) pour s’implanter dans un bâtiment de 800 mètres carrés sur la zone d’activités de Mommenheim, située au nord de Strasbourg.
L’Adira est une association de droit local financée par les impôts du contribuable : ses ressources proviennent à 70 % du Conseil général du Bas-Rhin, qui lui délègue « les questions relatives à l’implantation de nouvelles entreprises, la reprise d’activités et plus généralement les conseils aux entreprises », à 20 % du Conseil régional d’Alsace et à 7,3 % de la Communauté urbaine de Strasbourg – les 10 % restant étant bouclés avec des partenaires locaux (Chambre de commerce et d’industrie, Chambre de métiers, etc.). L’Adira indique, en date du 16 avril dernier, avoir « accompagné ce projet en lien avec le Conseil général du Bas-Rhin et la commune de Mommenheim ».
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Un financement indirect du culte musulman
Et quandl’on saitque les organismes de certification halal font payer leur contrôle aux abattoirs, avant de reverser leur recette à des organisations cultuelles, on comprend donc qu’indirectement, le Conseil général du Bas-Rhin finance le culte musulman.
Selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, les associations islamiques« perçoivent une redevance au kilo de produit certifié halal… et collectent ainsi des fonds pour un montant non négligeable », avec un surcoût au kilo estimé entre 3 et 15 centimes d’euro, comme le rapportaientLes Échos. L’ensemble du marché halal représente jusqu’à 45 millions d’euros, pour un total de 300000 tonnes.