Cependant depuis 2008, de l’eau a coulé sous les ponts et il semble que la préoccupation écologique se heurte à bien des difficultés. Après l’échec de Copenhague (ici et là), la suspension de la taxe carbone (ici, iciet là) et le report de la taxe poids lourds (ici, ici et là), l’heure est à l’écolo-scepticisme. Jean-Louis Borloo, ministre de l’environnement s’essouffle, mais espère toujours faire de ce texte un « monument législatif », alors que Pascal Husting, directeur de Greenpeace, est déçu : « Tout ce qui instaurait une obligation a disparu du texte qui relève plus de l’incitation que du volontarisme ». Côté politique, ni les Verts ni le PS n’ont donné de consigne de vote et Bruno Genty (ici), président de France Nature Environnement estime que : « Certains parlementaires, à droite comme à gauche, peuvent voter contre car ils pensent que le texte va trop loin et d’autres pour la raison inverse ». Alors que le Grenelle I tablait par exemple sur 10% de l’énergie provenant de l’éolien pour 2020, le syndicat des énergies renouvelablesrapporte que des dizaines de projets de sites ont du être abandonnés à cause notamment de l’obligation de construire des parcs d’au minimum 5 éoliennes. Ainsi 13 ONG ont prévu de se réunir cet après midi devant le Palais-Bourbon (ici) pour se faire entendre, de peur que les avancées promises par le Grenelle I ne voient le jour (ici). Résultat du débat à priori pour vendredi, voire pour lundi prochain (10 mai).
Pour aller plus loin : Sondage Obea-IntraForces : Sondage. Articles sources ici, ici, ici, ici, ici, ici et là. Ampoules basse consommation distribuées par la ville de Paris aux foyers bénéficiaires du Tarif Première Nécessité d’EDF ici et là.Blog « No impact Man ».