journaldelarue

Publié le 13 juin 2007 par Raymond Viger

Jouer à Ouija — un jeu de société où l’on «communique» avec les esprit — ne veut pas dire qu’un adolescent s’intéresse à l’occultisme. Avoir un intérêt pour la mort est une manière de l’apprivoiser. «Explorer, c’est pas vraiment problématique. S’il reste accroché, il remet sa vie entre les mains de quelque chose d’extérieur. C’est là que ça devient difficile. Il s’isole et il dérive.»

Perte du sens sacré

Des groupes de jeunes se rencontrent parfois dans des endroits à caractère religieux. «Ils se retrouvent dans des églises ou des cimetières, prennent des objets, profanent des tombes, mais pas pour Satan. Ils veulent seulement se faire du fun. C’est un feeling trippant de faire un coup dans un endroit sacré. Les médias sautent souvent trop vite aux conclusions en croyant que Satan est impliqué.»

La religion n’a plus une grande place chez les adolescents. «Aujourd’hui, les jeunes accordent très peu d’importance à l’Église. Pour eux, s’introduire dans une église ne représente rien de particulier.»