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Publié le 13 juin 2007 par Raymond Viger

Ce projet bénévole, qui avait reçu une aide gouvernementale pour sa première année, devra se passer de subventions à partir de l’an prochain. Anne Minville compte bien le poursuivre, puisqu’il fait autant le bonheur des aînés que des enfants. «Depuis le début, le nombre de participants a presque doublé. Le sous-sol du centre d’hébergement est rendu trop petit pour accueillir tous ceux qui viennent voir les jeunes. Les personnes âgées aiment voir la naïveté des enfants!»

Une présence qui fait la différence

Anne Minville est coordonnatrice pour le Centre d’action bénévole La Grande Corvée. Elle partage son temps entre le centre et les trois écoles de Grande-Vallée. Son travail consiste à rallier enfants et adolescents à l’implication citoyenne. Ses projets ne cessent de trouver de nouveaux adeptes motivés.

Son seul acte de présence dans les écoles la place déjà en avance par rapport à la majorité des établissements scolaires de la province. Peu d’entre eux jouissent d’une personne ressource comme Anne. C’est d’abord avec entrain et un sourire aux lèvres qu’elle parle de bénévolat aux élèves. Elle leur propose ensuite des projets susceptibles de les intéresser.

Grâce son approche, quand on demande à ces enfants d’aller montrer de quoi ils sont capables devant les personnes âgées, ils embarquent dans l’aventure. «Je ne vois aucun problème à confier des projets aux jeunes. J’ai pleine confiance en eux.»

Annie et ses causes

Dès l’âge de 7 ans, le bénévolat appelle Annie-Dominique Chicoine. L’élément déclencheur survient lorsque Pierre Bruneau — journaliste à TVA et père d’un enfant décédé de leucémie — visite sa ville, Grande-Vallée, pour amasser des fonds pour les enfants handicapés. Sensibilisée à la cause, puisque son propre cousin est atteint d’un handicap, Annie-Dominique et son frère cumulent dans leur petit cochon 60 $ pour l’hôpital Sainte-Justine.

«Si j’avais un enfant avec ce genre de problèmes, je serais contente que des gens veuillent m’aider», souligne-t-elle. À 10 ans, elle s’implique de nouveau pour Opération Enfant-Soleil et pour l’hôpital Sainte-Justine. Aujourd’hui âgée de 15 ans, elle orga-nise chaque année une discothèque sur glace avec vente de hot dogs et un lave-auto. Dans sa boîte à idées, il y a aussi l’organisation d’une partie de sucre.

Boule d’énergie