Magazine

journaldelarue

Publié le 26 juin 2007 par Raymond Viger

Je suis de celle qui voit des caricatures sociales pendant un dessin animé et qui vous le fait remarquer (histoire d’être certaine que vous ne profitez pas plus que moi… ahah) et qui vous demande pourquoi les québécois disent « je me pousse » quand les français disent « je me tire » pendant que vous tentez de regarder le feu d’artifice sur le pont d’un bateau. Bref vous voyez le genre : j’ai souvent « pas rapport » comme dit mon entourage.

En journalisme, il y a des critères qui font qu’un sujet va être traité en priorité. Par eux figurent la proximité géographique et humaine, la nouveauté et la pertinence du sujet par rapport au public cible et à la nature du support pour lequel on travaille. Ce sont des paramètres avec lesquels j’ai parfois du mal à jongler car je les trouve plus ou moins discutables (encore une fois dépendamment du contexte).

La proximité d’abord : pourquoi se limiter à conter ce qui se passe sous nos fenêtres alors que les nouveaux moyens de communication nous donnent la possibilité d’être au courant de ce qui se passe partout ailleurs ? D’ouvrir nos yeux et nos consciences à ce qui nous est parfaitement étranger ? Pourquoi dire aux gens ce qu’ils savent plus ou moins déjà quand on peut les amener à analyser des phénomènes qui ne se donnent pas à voir d’eux-mêmes ? Quand on peut leur exposer des points de vue et réalités qui sont justement à des années lumières de leur propre vérité ?


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Raymond Viger 488 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte