Hier après-midi, après ce week-end de folie, je suis allée reprendre doucettement un rythme normal. Comme à la grande époque de la première année de droit, je me suis offert un cinéma.
J’aime bien la séance de 14h. Il y a des mamies, des dames qui vont au cinéma pendant leur jour de congé, des thésards de 36 ans et moi. Hier, il n’y avait QUE des mamies. Ah ça, on en a eu des commentaires pendant les bande-annonces.
Pour 7,30 € en tarif étudiant (wat da feuque ?), je suis allée voir si Patrick Bruel met son cachemire 6 fils à même la peau comme il le dit dans les magazines. Ah ça, le coco, il envoie de la paillette chez la ménagère.
Bon, les 5 doigts de la main confirme ma théorie selon laquelle Alexandre Arcady fait des films depuis 30 ans sur une famille juive et n’a pas encore réussi à en faire un bon. Il paraît qu’il avait de quoi faire un film de trois heures et qu’il n’en a gardé que deux au montage. Ça explique les coupes sombres dans l’histoire et les incohérences. Eh oh, c’est pas le clip de ton école, là, c’est du cinéma !
Vincent Elbaz a le même blouson noir que Jean-Jacques, ça m’a fait tout bizarre.
Pascal Elbé joue encore le bougon, mais on ne crache pas dessus.
Caterina Murino a joué la James Bond girl avec Daniel Craig et la femme de Patrick. Ca va la carrière.
Michel Au mont a vraiment une péninsule.
Je suis sortie déçue. Patrick n’a pas de cachemire à même la peau et qu’il a les cheveux trop longs. A la fin du film, ça commence à friser, comme à la période « même jour, même heure, même jour ». Bon, et puis si tu n’as pas encore compris, ce n’est pas un bon film.
Ah : j’ai retrouvé ma chute d’hier. Avec cette ambiance de dingue du week-end dernier, j’ai la voix cassée. Tu vois comme je suis Patrick Bruel de l’attitude. Ou bien Scarlett Johansson.
Moi aussi je vais me trouver un Pete Yorn et faire un album folk.