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Publié le 05 juillet 2007 par Raymond Viger

Agence Science-Presse, Mélanie Robitaille

De loin, la nuit, la ville de La Serena au Chili s’enveloppe d’un halo jaune. Jaune sodium. Les ampoules au sodium dans les réverbères ont récemment remplacé celles au mercure, diffusant une lumière blanche. Un choix énergétique et logique. La Serena est entourée d’observatoires astronomiques perchés dans les montagnes et les télescopes ont besoin d’un ciel libre de lumière blanche la nuit pour dénicher leurs trésors célestes.

Pedro Sanhueza, responsable du Bureau de protection de la qualité du ciel du nord du Chili, voit sa réussite en embrassant la ville du regard. Ses efforts ont d’abord abouti à l’entrée en vigueur en 1999 de la Norme d’émission pour la régulation de la pollution lumineuse. Depuis, 57 % des lampadaires des régions d’Antofagasta, d’Atacama et de Coquimbo utilisent des ampoules au sodium. La prochaine étape : il souhaite qu’il n’y ait plus de lumière diffuse dans le ciel d’ici trois ans. Que tous les faisceaux lumineux soient dirigés vers le bas par des abat-jour.

La cordillère des Andes dans la moitié nord du Chili offre les meilleures conditions d’observation astronomique de l’hémisphère. Mais Malcolm Smith, directeur de l’association des universités pour la recherche en astronomie au Chili (AURA), affirme que  » si le Chili ne se pliait pas aux exigences des observatoires, les nouveaux projets allaient chercher à s’installer ailleurs dans le monde.  » Et il ajoute :  » quand les changements d’éclairage seront terminés, la vie utile des télescopes sera augmentée d’une décennie ou deux. « 


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