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Publié le 02 août 2007 par Raymond Viger

Cinq années plus tard, pour répondre aux besoins des jeunes, nous avons créé le Café-Graffiti. Le père André Durand se fait transférer dans une petite communauté anglophone au Nouveau-Brunswick par sa confrérie. Peu de temps après, il succombe à une crise cardiaque.

En 2000, le Journal de la Rue opère un changement important. Le magazine, connu et lu par un milieu restreint, est demandé par le public en région. Nous décidons de faire un virage en économie sociale. Le principe est d’avoir un produit ou un service qui répond aux besoins de la collectivité et qui permet d’obtenir des surplus pour financer les activités d’intervention. Le magazine est déjà bien demandé en région. Nous décidons d’en faire le soutien financier de l’organisme. En moins de 5 ans, nous passons de 5 000 exemplaires à plus de 80 000. À 3 reprises, L’actualité et Profit 100 soulignent la croissance de notre organisme. Le Journal de la Rue se trouve parmi des entreprises privées de haute croissance. Une bonne nouvelle pour montrer que l’économie sociale est possible.

L’année 2007 doit maintenant marquer l’arrivée de commanditaires dans les pages de notre revue. D’une part, chaque page de publicité va nous permettre de rajouter 3 pages de contenu rédactionnel. Notre organisme est très sélectif pour le choix de ses commanditaires. N’entre pas qui veut dans nos pages. Malgré tout, nous considérons qu’il y a des entreprises qui interviennent au Québec avec des principes et des valeurs qui méritent d’être soulignés. Des femmes et des hommes d’affaires qui ont à cœur le Québec et son développement.

D’autre part, les publicités que nous vendrons permettront de donner un nouvel essor à des projets, des initiatives ou des messages qui aideront les citoyens à mieux vivre dans leur région. Pourquoi aller aux États-Unis, en Ontario ou au Nouveau-Brunswick pour vivre des activités attrayantes pour la famille? Les régions vous invitent à fêter avec elles. Cela permet de faire rouler l’économie en région plutôt qu’à l’extérieur de la province, de créer des emplois et d’aider les gens de Roberval à être fiers d’une activité qui saura devenir populaire.

Finalement, les différents ministères ont des messages de prévention et d’information à livrer aux citoyens. Reflet de Société est un fier porte-parole pour joindre des lecteurs qui jouent un rôle actif dans leur communauté et qui sont sensibles aux messages sociaux.