D’après divers échos relayés notamment par la presse, le Ministère des Finances étudierait la possibilité de taxer les tickets-restaurant et les chèques vacances, en leur appliquant le forfait social de 4 %, qui serait dû par les entreprises.
Ces deux avantages sociaux profitent essentiellement aux salariés, voire aux retraités pour les chèques vacances, qui ont des revenus modestes ou moyens, le quotient familial entrant souvent en ligne de compte pour les chèques vacances.
Il ne faut pas oublier non plus que les bénéficiaires participent en payant une quote-part de ces titres. Par le biais des chèques-vacances, ils constituent même une espèce d’épargne vacances, puisque souvent la quote-part salariale est prélevée sur les fiches de paie, en amont, par exemple de janvier à mai, les titres étant distribués en juin.
Si cette taxation entrait en vigueur, l’Etat irait encore récupérer des bouts de chandelles dans les poches déjà trouées des Français moyens, en épargnant une fois de plus ceux qui n’ont nul souci pour déjeuner ou partir en vacances.
C’est pourquoi cette taxation serait injuste et improductive, et il faut en abandonner l’idée.