journaldelarue

Publié le 12 août 2007 par Raymond Viger

Lorsqu’est venu le temps de choisir un vin, la serveuse n’a pas réussi à répondre à nos questions et nous offrir un vin correspondant à nos attentes. C’est vrai que je suis difficile en matière de vin. J’aime les vins très sucrés. Espèce qui semble rare pour plusieurs restaurant qui aiment bien offrir des vins corsés. Les descriptions offertes sur la carte des vins qui nous parlent de vins fruités avec toutes sortes d’arômes sont alléchants à lire, mais ne me satisfont pas lorsque je l’ai dans le verre. Fruité n’est pas sucré. Qu’on se le tienne pour dit.

La serveuse décide donc de nous présenter soit le sommelier, le gérant de la place ou un titre du genre. Une personne qui devait pouvoir nous aider à faire un choix dans les vins présentés. Je lui parle de mes goûts en matière de vin. Des vins sucrés. Portugais comme le Casal Mendès ou le Matéus, Californien comme le Julio Gallo, le Black Tower ou encore allemand comme le Hanns Christof.

Cette personne me répondit avec un air un peu impatient ou sarcastique. “Nous sommes dans un restaurant italien, nous ne servons que des vins italiens”. Je pense que ce môssieur n’a jamais compris ma demande. Peu importe la spécialité ou la sorte de vin qu’il a dans sa cave, je lui ai faite une description de ce que je voudrais bien avoir. Est-ce que dans sa cave à vin italienne, il a un vin à me proposer qui entre dans les catégories de vin que je lui ai décrites?

Finalement, il n’a jamais réussi à me faire de proposition. Danielle et moi avons décidé de faire confiance à la serveuse qui semblait plus sympatique à notre cause qu’à ce gérant qui, en ce qui me concerne, pourrait bien aller travailler dans un fast-food avec des gens tous pareils qui mangent et boivent tous la même chose.

Je ne me suis pas choqué de cette situation. Nous sommes là pour assister à un spectacle d’humour. Il faut profiter de la vie et de rire de nos mésaventures. Morale de cette histoire, ce n’est pas parce qu’on est gérant qu’on est meilleur que nos serveuses!

Nous avons eu du plaisir à profiter des plats qui nous ont été servis. J’ai bien apprécié le pot avec l’huile et le vinaigre balsamique. Un combiné deux dans un. Le vinaigre balsamique étant dans un pot à l’intérieur du pot d’huile et qui se mélange ensemble à la sortie. Original et intéressant.

Après avoir terminé ce repas, nous nous sommes dirigé vers le chapiteau pour nous préparer à assister au spectacle de François Morency. Nous n’avons pas eu l’occasion de nous perdre, le chapiteau étant situé juste à l’arrière de l’auberge du château Bromont. Nous avons profité des derniers rayons de soleil pour admirer la montagne et ces quelques chalets haut de gamme camoufler dans le feuillage.