journaldelarue

Publié le 23 août 2007 par Raymond Viger

Du côté des élèves, 65 % de ceux au primaire avouent aimer un peu et plus les devoirs. Par contre, 72 % des élèves au secondaire affirment ne pas les aimer ou être indifférents. Ces derniers soutiennent aussi que les devoirs  » enlèvent du temps personnel et ne contribuent pas à leur faire aimer l’école. »

Que les élèves ne se fassent pas trop d’illusions, la majorité des parents s’avouent favorables à cette pratique pédagogique : 87 % pour ceux des enfants au primaire et 83 % des parents d’élèves au secondaire, comme le rapporte Rollande Deslandes.

Plus d’un parent sur trois aimerait toutefois être secondé quand vient l’heure d’ouvrir l’agenda sur la table de la cuisine. 37 % des parents seraient d’accord avec la proposition d’aide aux devoirs élaborée par le – précédent — ministre Fournier. Les familles non traditionnelles – recomposées ou monoparentales — et les parents d’élèves en difficulté seraient ceux qui en bénéficieraient le plus.

Pourtant, ce sont celles qui adoptent une attitude plus négative envers les devoirs et leçons, remettant en question leur utilité.  » Ces parents trouvent souvent que les devoirs sont trop nombreux et durent trop longtemps. Ils recherchent des solutions à la fois efficientes et rapides pour parvenir à compléter la tâche « , relève la chercheuse.

Sans surprise, plus l’attitude des parents s’avère positive face aux devoirs et leçons, plus ceux-ci prennent leur rôle de soutien scolaire au sérieux. Un atout dans le cartable de l’enfant.