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Publié le 10 octobre 2007 par Raymond Viger

Plusieurs entreprises innovantes préparent leur planche de surf. Leurs principaux créneaux sont l’énergie solaire, les piles à combustible, l’énergie éolienne, les biocombustibles et les nouvelles sources lumineuses.

Solazyme, une entreprise en démarrage, mise sur un biocarburant à base d’algues. Nanosolar investit plutôt dans un nouveau procédé de fabrication de panneaux solaires à bas prix. Bloom Energy, financée par John Doerr, un des plus influents spécialistes américains du capital de risque, laisse planer un certain mystère sur ce qu’elle développe.

Sur le site Web officiel de la compagnie, aucun détail sur la technologie. Pourtant, en fouillant un peu plus, plusieurs sites nous apprennent que le secret de Bloom Energy est une pile à combustible à oxyde solide réversible.

Ce type de pile peut fonctionner selon deux modes. Le mode de décharge, où la pile génère de l’électricité à partir d’hydrogène et d’oxygène, et le mode de charge, où l’hydrogène et l’oxygène sont régénérés à partir de l’eau produite lors de la décharge. Pour l’instant, ce type de pile est surtout connu pour des applications fixes, comme des centrales électriques.

En parlant des technologies vertes, Doerr, un des hommes les plus riches de la planète, confiait au magazine Fortune, dans l’édition du 16 avril dernier, qu’« il pourrait s’agir de la plus importante occasion d’affaires du 21ième siècle. »