Au début du mois d’avril, Lancia s’était servi d’abribus classiques pour s’engager contre les violences faites aux femmes. La campagne l’est un peu moins, classique, en ce sens où elle permet au badaud d’interagir avec. Le principe est simple : si vous soutenez cette cause « appuyez sur le gros bouton du milieu ». Un compteur affiche alors en temps réel le nombre de sympathisants.
Si le fond, à savoir la cause, n’a rien de critiquable, au contraire (!), la forme l’est davantage. Appelez-moi maniaque mais il me semble maladroit en période post-grippe A (notamment suite aux différentes d’hygiène menées par les pouvoirs publics) de réaliser un tel dispositif. Quand on est la 2503ème personne à appuyer, on ne peut s’empêcher de se demander ce qu’ont touché avant les 2502 autres. Deuxième point : j’ai découvert en postant l’image sur cet article que l’annonceur était Lancia.
Soutenir une bonne cause et réaliser une opération de branding en même temps, pourquoi pas. Mais il convient de veiller à ce que la cause en question ne soit pas totalement déconnectée du coeur de métier ou de l’image de marque.