L'indice ISM d'activité manufacturière a atteint son plus haut depuis juin 2004 en avril à 60,4 après 59,6 en mars. Les nouvelles commandes progressent de 4,2 points à 65,7.
Source : ISM/Briefing
Concernant la zone euro, l'indice PMI manufacturier s'est élevé à 57,6 le mois dernier contre 56,6 en mars confirmant les données préliminaires parues plus tôt en avril avec un nouveau plus haut depuis juin 2006 (61,5 en Allemagne et 56,6 en France)
Cette donnée statistique est venue ré-animer,avec la progression des revenus (+0,3%) et des dépenses des ménages américains (+0,6%) conformes aux attentes pour mars et la hausse des dépenses de construction (+ 0,2 % contre - 0,3% anticipé), les indices actions européens assez lourds en matinée en dépit de l'annonce dimanche d'un accord UE-FMI-Grèce pour l'octroi de 110 milliards d'euros sur 3 ans, dont 30 milliards € la 1ère année de la part de l'Europe à un taux moyen de 5%. 10 milliards sont alloués à un fonds de stabilisation des banques, des difficultés étant apparues semaine dernière sur le marché interbancaire.
La détente des taux grecs s'est poursuivie légèrement, mais le marché reste vigilant concernant les validations finales des instances dirigeantes du FMI et des parlements des différents pays mais aussi dans l'attente du sommet des chefs d'Etat européens d'ici vendredi qui devrait encore préciser les toutes dernières modalités de versement.
Les places européennes sont en 'roue libre'. Le CAC 40 gagne 0,30 % à 3 828,46 points dans une configuration totalement inchangée par rapport à la situation incertaine de vendredi. Les volumes sont en très nette réduction à moins de 50 % des échanges des séances du 16 et 27 avril dernier.
La bourse de New York clôture en hausse de 1,30 % mais la progression est moins franche que ce score pourrait laisser supposer. Le S&P500 prend un profil graphique à surveiller avec la formation d'un diamant à suivre de près cette semaine, pendant laquelle paraîtront les chiffres de l'emploi pour le mois dernier, et dont l'issue pourrait donner les premières indications sur la force du marché d'autant que les indices américains et allemands sont les derniers a avoir contenu les assauts baissiers jusqu'ici.
Rappel: le diamant est typiquement une figure de retournement (CAC à fin de l'été 2007 par exemple) plus rarement une figure de continuation (cas du DAX à la mi-décembre 2009) La validation intervient au point de rupture de la figure.