Ou plutôt témoignages et témoignages.
Ici un article dans le monde. J'ai aimé et il m'a ému. En plus il est joliment écrit, je m'y suis totalement retrouvée.
Et ici PLS affirme dans France Soir que mettre des critères sur les agréments permettrait de diminuer ses fameux "échecs de l'adoption !".
Genre solution miracle, tu restreins les agréments, et t'auras moins d'échecs, hop barbatruc !!! Les échecs étaient-ils donc prévisibles dès l'agrément ??? Non. La solution est bien plus complèxe que cela, malheureusement. Toute forme de parentalité est un chemin complèxe, point barr, l'adoption sûrement plus que l'enfant issu de la chair de sa mère.
Lorsqu'il y a "échec", ce n'est pas que la faute des parents adoptifs, non. Ou de "l’amateurisme institutionnalisé en matière d’adoption" comme il dit avec élégance (mais de qui parle-t-il exactement, OAA, AFA, DDASS, intervenants dans les pays d'origine ???).
Et puis ces fameux échecs, il nous donne des stats, soit mais quelles sont ses sources ?
Les critères sur les agréments, je suis pour : pour celui qui imposerait un écart maxi entre âge de l'enfant et de ses parents. Pour laisser plus de chances aux couples âgé de devenir parents par l'adoption en collant à la réalité du terrain. Un peu comme en Colombie, tiens.
Mais l'argument des échecs, pardon, mais pour moi c'est peanuts.
Ca a été plus fort que moi, j'ai fait ma zorrette et j'ai posté un commentaire pour répondre aux arguments de l'article (sans tenir compte des autres commentateurs...)