Comme dirait Anissa (et ça nous a fait rire tout le week-end), nous avons passé un week-end formidable à la campagne... à Crest avec nos amis Nat, Bertrand, Eva et Remi.
Au menu, rires très nombreux, beaucoup de paroles échangées, on a dégusté une grande diversité de produits locaux et visité un village superbe : Grignan !
Nathalie nous a fait découvrir :
- des filets de Cailles de la Drôme cuisinés avec du lait de coco,
- des ravioles
La raviole est une des spécialités gastronomiques de Romans et de
son pays. Elle se définit comme "un petit carré de pâte de farine de blé tendre garni d'une farce composée de fromage frais de vache, d'emmental ou de comté, d' œufs frais et de persil revenu
dans du beurre". Cette préparation culinaire est protégée depuis septembre 1998, par un "Label Rouge", sous le nom de "raviole du Dauphiné". Les ravioles doivent êtres pochées dans un bouillon de
poule, tout autre mode cuisson nuit à leurs qualités gustatives.
L'histoire de la raviole trouve ses origines dans la cuisine romaine mais le nom apparaît au XIIIe siècle. C'est alors un "morceau de pâte contenant du hachis de rave en Carême". L'étymologie est
à rechercher dans les pays provençaux sous différentes formes dialectales (raviula, raiolo, revioro, etc). L'origine italienne n'a pas été démontrée. Dans les siècles qui suivent, les recettes se
différencient d'un village à l'autre.
A Romans, la consommation des ravioles est confirmée dès 1807 ; au XIXe siècle, c'est un plat de fêtes préparé par des "spécialistes" : "les ravioleuses", qui se déplacent de maison en maison.
L'une d'elle : la "Mère Maury", est la première, vers 1880, à offrir aux clients de son café, les ravioles qu'elle confectionne à la main ; c'est encore un plat populaire. Il faut attendre les
années 1960 pour voir les ravioles de Romans sur les cartes des grands restaurateurs de la vallée du Rhône, leur fabrication devenir industrielle, et leur vente franchir les limites du
Dauphiné.(source revue Etudes drômoises)
- des sirops et un apéritif Eyguebelle, la marquise au magnolia, link
- de la pogne de Romans,
La pogne est une brioche ronde parfumée à l’eau de fleur d’oranger dont l’origine remonte au Moyen Âge : c'est avec les ravioles, la spécialité de Romans.
- du Saint-Genix aux pralines,
Le gâteau de Saint-Genix, Le gâteau de Saint-Genix aussi connu sous le nom de «brioche de Saint-Genix» ou tout simplement «saint-genix», est une brioche garnie de pralines rouges. Spécialité gastronomique de la petite ville savoyarde de Saint-Genix-sur-Guiers, il est de plus en plus connu en dehors de sa région d'origine. (source Wikipedia)
- des glaces au calisson de l'Ardèche link
- de la défarde
La Défarde est sans conteste la spécialité culinaire la plus significative de Crest, et est fortement appréciée dans toute la Vallée de la Drôme. En tant que plat de tripes, la défarde crestoise se caractérise par l’utilisation exclusive de tripes d’agneaux (roulées en paquet) et de quelques pieds d’agneaux (ou de veaux) pour rendre la sauce plus onctueuse. Ensuite quelques tomates fraîches viennent discrètement la parfumer, mais ce sont surtout les carottes qui donnent la couleur. Le mot défarde a été retrouvé par Jean-Pellier dans le 3e volume du « Larousse illustré » l’édition de 1907 probablement, avec la définition suivante : pieds, ventre, foie et entrailles du veau. Manifestement, les cuisiniers locaux, ne disposant pas de veaux dans la région, eurent l’idée de composer une préparation culinaire à base d’agneaux..... (source site Ville de Crest)
Elle nous fait une très bonne Quiche au chèvre (pâte brisée puis au "pif", 3 oeufs, pas mal de lait, du coulis de tomates, des tranches de fromage de chèvre)
Anissa et Eva nous ont préparé de délicieuses crêpes
Le dimanche par un beau soleil, nous voilà partis pour Clansayes, dans le Tricastin à la pépinière Heurtbise pour une découverte des fleurs à manger !
Délicieux repas coloré plein de saveurs à base de plantes comestibles.
Après ce moment original, c'est sur les traces de l'épistolière Madame de Sévigné au château de Grignan que nous avons terminé la superbe découverte de la Drôme méridionale. Sa fille Françoise a été marié avec un seigneur de Grignan et c'est la correspondance d'une mère à sa fille pendant 25 ans qui constitue les "Lettres de Madame de Sévigné".