Outrages

Genre : Guerre - Drame - biopic

Année : 1989

Durée : 2 heures

Réalisation : Brian De Palma

L'histoire : Eriksson est le nouveau jeune recru de la compagnie du sergent Meserve. Un jour, pendant une patrouille de reconnaissance dans une zone montagneuse, la compagnie se retrouve sous les feux ennemis des Vietcongs et Meserve le sauve in-extremis de la mort. Peu de temps après, Brownie, "le radio" et ami de Meserve est abattu dans un village et meurt dans les bras de ce dernier. Afin de le venger, le sergent ordonne un raid sur le premier village qu'ils traversent et par représailles décide d'enlever une jeune paysanne (Oahn) pour la violer dans la jungle.

Seul, Eriksson s'oppose à cet acte barbare et se retrouve confronté à ses 4 camarades. Il réussit tout de même à s'enfuir avec la jeune fille, la soigne, mais sera vite rattrappé par Meserve qui ne veut laisser aucune trace de ce qui s'est passé...

La critique d'ideyvonne : Nous voilà donc dans un film sur la guerre du Vietnam (comme il en existe beaucoup dans le cinéma) et pourtant ce film reste différent car il nous montre une autre réalité de la guerre : les soldats américains ne sont pas que des héros, ils peuvent devenir des violeurs et des assassins!

Ici, pas d'hémoglobine à outrance. Tout est suggéré par le travail subtil de la mise en scène de De Palma où il inscite le spectateur à une réflexion sur la psychologie de chacun de ses personnages. On assiste donc à un duel en force entre Meserve (Sean Penn) qui est le G.I. type impregné du carnage d'une telle guerre et qui devient incapable de maîtriser ses pulsions par une soif de vengeance immédiate, tandis qu'Eriksson (le "bleu") a encore des notions de ce qui est du "bien" et du "mal".

J'ajouterai pour finir (et ceux qui verront ou on vu le film du début à la fin comprendront cette remarque) : toute guerre reste un cauchemar dont on ne se réveille que très tard ou jamais !

Note : 17/20