Kathmandou

Nous nous sommes installés dans le quartier de Tamel au centre de la ville. Un peu plus au sud il y a la old town et le durbar square...La ville est emplie de petits temples à tous les coins de rue. En 1934, un tremblement de terre très important a touché le Népal, d'où des bâtiments récents et mal construits et une architecture générale particulièrement moche.
Nous avons loué une moto pour découvrir les alentours, petite campagne verdoyante, routes en très mauvais état dès que l'on s'éloigne de quelques kilomètres de la ville: notre moto, une sportive de 180cm3, ne nous a pas permis de continuer très loin à la découverte des petits villages. Une fois que l'on a respiré l'air pur des grands axes routiers de Kathmandou, il devient parfaitement concevable de faire son footing sur le périphérique parisien...
La ville a perdu son côté hippi, les prix ayant fortement augmenté ces dernières années...La Freak street (ancienne terre d'asile hippie, 3 roupies la nuit) est maintenant une rue touristique comme les autres avec des agences proposant trekking, rafting, canyoning et autres.
Nous sommes allés au ciné: là pas d'hymne comme en Inde avant la projection, mais une salle bondée, et comme en Inde, interdiction de rentrer avec de la nourriture: il faut tout acheter sur place.
Comme en Inde, les hommes se tiennent par la main dans la rue. Malgré des gosses des rues qui sniffent de la colle à longueur de journée, la pauvreté se fait moins sentir qu'à new dehli.
Dès le 30 avril, presque tous les magasins et restaurants étaient fermés pour ne pas payer une taxe demandée par les manifestants du lendemain. Les maoistes ont manifesté contre les maoistes en place (c'est beau la démocratie). Et aujourd'hui 2 mai, le pays est paralysé, tout est fermé, difficile de trouver où manger...en attente des résultats des discussions gouvernementales.
Enfin, comme nous trouvons que notre vie actuelle est très stressante et que nous travaillons trop, nous nous sommes fait plaisir en faisant une heure de massage ayurvétique ensemble.

Ou comment battre le grain en se servant du traffic routier