Il est arrivé. Le fameux mois de mai à partir duquel il est permis de faire tout ce qui nous plaît.
Allons-y, commençons la liste de ce qui est autorisé par les dictons et autres références sérieuses : cueillir du muguet, sortir les barbecues, recevoir des amis, prendre l’apéritif dans le jardin, somnoler au soleil, sortir le dressing printemps-été et remiser (enfin) pour la saison les bottes et autres manteaux de tous poils. A nous robes légères et sandales, sus aux imperméables…
En quelque sorte, voici venu le temps des rires et des chants comme dirait Casimir et son immuable teint de pêche (ou de melon). Sauf qu’il faut bien avouer que les dieux de la météo ne doivent pas avoir intégré que le mode «pluie et froidure» devrait avoir été désactivé il y a quelques temps déjà. Et ce ne sont pas les trois pseudo journées de micro canicule de la semaine dernière qui vont nous faire croire le contraire. Pour preuve, le dimanche diluvien que nous venons d'essuyer, si j'ose dire...
Bref, après cet hiver qui n’en finit plus de finir, il serait temps que le calendrier reprenne ses droits.
Histoire de savoir si la pensée positive peut jouer sur le climat, je vous propose une expérience inédite. Faisons fi des températures polaires et d’une humidité record, commutons désormais les cervelets sur la position «mois de mai, on y est». En route pour glaces et salades estivales, tenues légères et ballades à vélo. Tant pis si les éléments s’acharnent (et me punissent d’un rhume spectaculaire) au moins, nous aurons essayé de troquer parapluie contre ombrelle…