L'amant

genre: romance
année: 1992
durée: 1h50

l'histoire: Une jeune fille de 15 ans et demi doit quitter sa famille dans l'Indochine des années 20. C'est alors qu'elle rencontre un homme riche, chinois et âgé de 36 ans. A Saïgon, il l'observe entre le lycée et le pensionnat religieux. Il lui fait connaître les jeux de l'amour. Le plaisir d'un amour qu'ils savent éphémère.

la critique de Eelsoliver:

Je dois le reconnaître: en général, les romances ou les films avec de belles histoires d'amour ont le don de m'agacer. Tout simplement, parce que ce n'est pas mon truc.
Mais il faut préciser que l'Amant, réalisé par Jean-Jacques Annaud en 1992, et qui est en réalité l'adaptation d'un roman de Marguerite Duras, n'a rien d'une belle oeuvre romantique.

Au contraire, c'est une vraie tragédie qui se joue entre une jeune femme blanche de 15 ans et demi et un homme riche, chinois et âgé de 36 ans.
Dès leur première rencontre, c'est l'amour absolu. Surtout pour cette homme étrange, qui ne dit pas grand chose sur lui-même.
De son côté, l'adolescente a l'air de se moquer de lui.

Tout du moins dans un premier temps. Pour elle, c'est surtout l'occasion de découvrir des jeux érotiques et de s'éloigner d'une famille qu'elle ne supporte plus.
Sa mère ne l'aime pas, son grand frère la déteste et son petit frère a un léger retard mental. Mais évidemment, il ne fait pas bon à Saïgon, quand on est une jeune femme blanche, d'aimer un homme de 36 ans, qui plus est, un chinois.

Pourtant, l'amoureux en question est fou de la jeune femme. Mais il est contraint par son père de se marier avec une autre femme qu'il n'aime pas.
De son côté, l'adolescente est rejetée par sa famille et son école. Elle partira alors d'Indochine, sans aucun regret et sans aucun égard pour son amant.
Sauf évidemment à la toute fin du film où un petit air de musique lui rappelera qu'elle est passée à côté de l'amour de sa vie.

Désolé pour cette révélation ! Je sais que je dévoile en grande partie le film. Mais difficile de chroniquer ce film sans en expliquer les enjeux.
Toujours est-il que cette histoire d'amour m'a plutôt séduit, en dehors de quelques scènes érotiques assez explicites. Les acteurs sont bons.
Et pourtant, je n'aime pas du tout Jane March, une actrice dont on se souvient surtout pour avoir montré son cul et ses nichons au cinéma (Colour of night...).
Mais la jeune femme aura une courte carrière dans le noble septième art.

Note: 14.5/20