Hélas, on échappe pas aux chefs qui cuisinant mieux que les autres se voient déjà gagnants, les classiques pétages de plombs des moins patients et les sermons des jurés. Une originalité: la présence d'un amateur passionné et manchot! On aurait pu plaisanter sur un "Pas de bras , pas de chocolat" mais le jeune homme s'en sort mieux que tous les autres réunis. Ce qui ne l'empêchera pas d'être éjecté de la compétition.
Hier soir, l'épreuve consistait à créer un restaurant et assurer le service de la table des chefs, rejoints cette fois-ci par un critique gastronomique. Quand on entend le mot critique, on pense tout de suite à emmerdeur, casse-couille et autres noms d'oiseaux. Mais c'est en la personne de Guilaine Arabian qu'il faudra chercher ces qualités. La première femme étoilée est méchante et aime faire payer leurs caprices aux candidats. Elle s'amuse aussi à imposer de nouvelles contraintes en cours d'épreuve, demandant le même plat version végétarienne histoire de tester la réactivité de l'équipe.
La première équipe a mal joué. La tenue douteuse du serveur n'avait rien de très zen, sa nervosité le rendant aussi mouvementé qu'un danseur de tecktonik. Incapable d'annoncer le menu, l'origine du vin et le prix du repas, exorbitant rappelons-le, 65 euros vin et café non compris, ce fameux café qui n'arrive pas...La prestation du candidat est mauvaise. Mais le travail d'équipe n'étant pas au rendez-vous, on lui pardonnera ses erreurs et on l'enverra lui et ses collègues se faire recaler.
La seconde équipe s'en sort très bien malgré un cookie trop cuit.
Pour la prochaine émission, les candidats devront revisiter les classiques jambon-coquillettes et raviolis qu'ils devront soumettre à un jury composé de proches et parents. De quoi mettre un coup au moral de celui qui sera éliminé par papa-maman.
Pour la seconde partie, ce sera au tour du hamburger de se faire relooker et, comble du vice, juger par les anciens candidats éliminés. Ca risque de payer.