Son premier CD, Origin. Son nom de scène est suivi de trois apostrophes, trois incisions sur sa joue, scarifications rituelles ? Le visuel fait penser qu’elle serait une nouvelle ambassadrice d’Afrique, entre tradition et modernité. Ambassadrice chic. Elle a été mannequin et voyage depuis son enfance entre Afrique (Nigeria), Etats-Unis, Portugal, Allemagne, selon ce que raconte sa biographie.
L’image stylisée de cette femme élégante marchant dans un désert et interprétant sa chanson Dada (la chanson que je préfère du disque) peut laisser croire à un nouveau goût d’exotisme. Pourtant, il y a plus que cela dans les chansons de Layori. Il y a une voix veloutée, une voix qui sait aller chercher des sons au fond de la gorge, une voix qui sait traduire une exaspération contenue (U lied to me), les vibrations inquiètes des premières fois (1‘st time), l’impatience amoureuse (What is love), une voix qui s’exprime en yoruba, en anglais et en espagnol.
Layori, on a envie de la suivre.
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