ni la neige
ni les planètes captives de ta voix
n’apaisent mes syllabes
j’habite dans le miroir
et j’appelle
toute ombre qui bouge
sous la paupière
pas à pas
le muscle à sa brûlure
j’avance
dans le silence du jour
la main sur ton épaule
une source
une croix
la prière au bord de l’abîme
midi au coeur
j’avance
sur la trace du poème
(Rabah Belamri)