Les prisons, les jury et les libérations conditionnelles
Lors d’une de mes visites à l’institut Leclerc, une prison fédérale à sécurité médium, Jean-Pierre m’accueille chaleureusement comme à l’accoutumé. Il me partage un commentaire.
«J’ai été mis en prison par un jury. Pourquoi, ce même jury n’aurais pas l’autorité de décider pour ma libération conditionnelle?» La question mérite réflexion.
«Le poste de commissaire aux libérations est un cadeau politique. Ce sont les amis du pouvoir qui s’y retrouve. Parfois des incompétents en la matière. Avec un jury, il y aurait une neutralité dans les décisions.» Jean-Pierre me mentionne qu’il existerait des «black list». Lorsque le nom d’un prisonnier s’y retrouve, le commissaire ne peut le libérer. Ce genre d’abus ne pourrait se produire avec un jury impartial.
En plus d’éviter la pression politique, il y a un autre avantage de créer un tel jury. Le public qui questionne régulièrement les libérations deviendraient parti prenante des décisions.
http://journaldelarue.wordpress.com/2006/11/26/francois-avard-en-prison-au-leclerc/
http://raymondviger.wordpress.com/2006/08/25/linstitut-leclerc-sexprime/
http://journaldelarue.wordpress.com/2006/11/12/les-prisons-les-tatous-et-les-tests-mts-sida/
http://journaldelarue.wordpress.com/2006/11/29/les-prisons-les-tatous-et-le-journal-de-montreal/
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