De celui-ci je m’ennuie
De ne pas avoir à tout expliquer
De rien dire et être comprise
De parler et être écoutée
De lui je m’ennuie
Je m’en veux aussi
De ne pas avoir su lui dire oui
De celui-ci je m’ennuie
Quand il me prenait dans ses bras
Au beau milieu de la rue
Arrêtant la circulation
Je me souviens de notre chanson
« Don’t forget me when I’m gone »
Il vivait trop loin d’ici
De celui-ci je m’ennuie
Quand quelqu’un m’approchait
Dans ses bras il me serrait
Il n’avait aucune honte
De montrer au monde
Que j’étais de ce monde
Que j’étais son monde
De celui-ci je m’ennuie
De ces soirées du vendredi
Où se rencontraient nos vies
Où dialoguer devenait possible
Où tout devenait sensible
Où le temps s’arrêtait
Où l’on s’aimait
De celui-ci je m’ennuie
De nos jeux d’esprit
Quand nous entrions au travail
Bien avant l’heure de travail
Juste pour parler
Parfois même jouer
Comme pour se recréer
De celui-ci je m’ennuie
De sa folie enivrante
De cet amour intense
De celui-ci je m’ennuie
De sa façon de m’appeler Gi
De sa façon de me prendre jusqu’à l’oubli
C’est de lui que la plupart du temps je m’ennuie
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