Vendredis du Vin # 25: Vins demi-sec - à l'honneur?

Par Irislisson

 Donc c'est réparti: les Vendredis du Vin , qui somnolaient pendnant l'automne et l'hiver,  se sont reveillés pour le printemps sur facebook avec le groupe Vendredis du Vin, qui a déjà 170 menbres:-) et un président du mois d'avril du  Canada, Mathieu Turbide, le méchant raisin, qui nous a lancé le défi, de mettre les demi-secs à l'honneur!

Et comme ils dit si bien "On préfère souvent les extrêmes: les vins très secs ou très liquoreux. Pourtant, il se fait de belles choses en demi-sec. Et c'est un art d'atteindre cet équilibre qui donne au vin juste ce qu'il faut de moelleux, sans lourdeur."

Donc moi aussi, étant en maque de vendanges tardives de l'Alsace et de Spät- et Auslese de la Moselle dans ma cave, j'ai du chercher ailleurs.(Parce qu'on a tout bu, tellement on peut aimer ces vins de Riesling, qui, même avec des raisins à haute maturié gardent cet équilibre avec l'acidité - et pour les vins de Moselle, cette minéralité, qui les rends chers à ma table - s'alliants aussi bien à la cuisine exotique ou Japonaise, qu'à la cuisine Allemande, que je connais de chez moi). Et ce n'est d'ailleurs pas, parce qu'il tombent dans la cathégogie Spätlese ou Auslese (sélection des grains) par leur dégrée potentiel à la vendange, qu'ils sont automatiquement demi-sec ou doux - beaucoup de ces vins aujourd'hui sont vinifiés en sec, donc on n'arrête tout simplement pas la fermentation à un bas dégrée d'alcool (à fort rajout de SO2), pour garder du sucre résiduel.

Que j'ai aussi un penchant pour les vins moeulleux, plutôt doux, quand ils sont bien faits comme ici ou là, est connu des lecteurs de la cathégorie des Vendredis du Vin sur mon blog.

La recherche pour du demi-sec, ailleurs que dans ma cave s'imposait donc - et par manque de temps, m'amenait dans une grande surface pendant mes courses, lieu, où il ne m'arrive jamais à acheter mes vins...

J'ai trouvé du demi-sec, c'est écrit à plusieurs endroits sur la bouteille même, avec une blanquette de Limoux du Sieur d'Arc.


La contre étiquette explique l'origine, les cépage: Mauzac, Chenin et Chardonnay et énonce des arômes


qu'on devrait trouver en dégustant. Bon, heureusement, que j'avais amener la bouteille au déjeuner chez une copine de Norvège, donc le cadre était chaleureuse et conviviale - et les mets - comme d'habitude chez Ragnhild, très à mon goût.


La bouteille présentait donc bien sur sa table - mais je n'ai pas trouvé autre chose qu'une envahissante sucrosité en bouche, donc cela s'accordait ni à l'entrée Stolslefser (crêpes à la pomme de terre farcies au saumon, crème fraîche et herbes), ni à l'excellente tarte aux orties et lardons et sa petite salade, ni aux fromage plus forts - heureusement, que j'avais troué un fromage frais de brebis fermier, qu'on mangeait en dessert avec les fraises de la région et une cuillerée de confit de cerise noire - là cela passait.


Il aurait peut-être vraiment fallu le servir à 6 à 8°C, comme c'est conseillé sur la contre étiquette (pour moi une température inimaginable pour un vin - même mon eau de source, elle n'est pas glacial comme cela en été).

Mais je pense, que la prochaine fois que j'ouvre une Blanquette de Limoux, je me débrouille de nouveau, d'avoir une ancestrale en bio de chez Beirieu, naturellement demi-sec ou doux, que j'achète chaque année au marché bio d'Olargues en août. Il va falloir prendre quelques cartons de plus cette année, pour qu'elle ne soit pas tout bu avant l'hiver!