raymondviger

Publié le 14 novembre 2006 par Raymondviger

Implication sociale de l’entreprise privée

Économie

Notre organisme, le Journal de la Rue, recevons régulièrement des stagiaires. Toutes sortes de stagiaires. Cela nous demande du temps, de l’encadrement, répondre à toutes sortes de questions.

Nous considérons qu’il est important de s’impliquer auprès de stagiaires. Le temps qu’il passe chez nous leur permet d’être plus expérimenté lorsqu’ils arriveront sur le marché du travail.

Il existe une série de stages pour les jeunes du Cegep et de l’université. Pour ces jeunes, l’industrie est volontaire pour les aider et les recevoir. Ce sont des finissants, des jeunes qui sont disponibles à être engagé et qui ont des connaissances dans le milieu de travail qu’ils ont choisi.

Nous accueillons aussi des étudiants du secondaire. Certains ont encore quelques années à faire avant de terminer leur secondaire. Des jeunes, souvent en stage d’observation. Ils ne savent pas encore dans quels cours et quels métiers les intéressent.

Cette semaine, nous avons une de ces stagiaires en comptabilité. Si le stage est conclant, elle va commencer ses cours en janvier prochain. Elle était très reconnaissante de l’avoir accepté chez nous. J’étais surpris de tant de reconnaissance. Elle me mentionne que nous étions le 56e endroits où elle avait demandé de faire son stage. Tous les autres l’avaient refusé. Pas le temps de s’embêter avec une stagiaire.

J’ai été surpris de tous les échecs précédents. Je la félicite pour sa persévérance et sa tenacité. 55 refus en ligne en aurait découragé plus d’un. Je suis déçu cependant que peu d’entreprises soient volontaires pour s’impliquer auprès de nos jeunes.

Comme disent les Africains, ça prend un village pour élever un enfant. Si un jeune veut devenir forgeron, il doit voir comment celui-ci fait son travail. Par l’observation, nous pouvons communiquer une partie de notre savoir à la prochaine génération. Et l’observation est un excellent outil pédagogique pour des jeunes qui ne réussissent pas toujours par les moyens scolaires traditionnels.

Que pouvons-nous faire diminuer la consommation des jeunes, les gangs de rue, le suicide, la violence…? S’impliquer auprès des jeunes. S’impliquer comme un père de famille le ferait avec ses propres enfants. Être présent comme un citoyen responsable et fier de la société dans laquelle il vit.

http://raymondviger.wordpress.com/2006/08/25/linstitut-leclerc-sexprime/

http://journaldelarue.wordpress.com/2006/12/02/donner-aux-autres-apprendre-sur-soi/

http://journaldelarue.wordpress.com/2006/11/02/les-differentes-facettes-du-benevolat/

http://journaldelarue.wordpress.com/2006/11/09/le-benevolat-un-tremplin-pour-le-travail/

Ce billet, ainsi que toutes les archives du magazine Reflet de Société sont publiés pour vous être offert gracieusement. Pour nous permettre de continuer la publication des textes ainsi que notre intervention auprès des jeunes, dans la mesure où vous en êtes capable, nous vous suggérons de faire un don de 25 sous  par article que vous lisez et que vous avez apprécié.

Merci de votre soutien.

PUBLICITÉ

Conte illustré ralliant l’imagination débordante de Patrick Viger, un jeune de 15 ans, l’expérience littéraire de Raymond Viger et les illustrations professionnelles de Victor Panin. Patrick Viger a commencé à écrire en duo avec son père dès l’âge de 8 ans. Cette écriture a commencé par un jeu; une façon d’établir une relation entre un père et son fils. Ce conte illustré a été écrit pour le plaisir et l’amusement. 4,95$

Disponible Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009
Par Internet: http://www.editionstnt.com/Livres.html
Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4.

Lettrage, bannière et T-Shirt promotionnel.