Tout d’abord, en Octobre 2008, s’est produite la crise bancaire et financière puis économique qui a pris naissance à partir de la faillite d’une banque anglo-saxonne de moyenne importance et dont les conséquences ont été, et sont encore, mondiales. Tout le monde a mis la main à la poche pour sauver des établissements financiers au bord de la faillite et dont les sacro-saintes agences de notation nous vantaient les mérites. Puis, à la fin de l’année 2009, l’Europe s’aperçoit que la Grèce a trompé son monde pour pouvoir bénéficier sans vergogne de l’aide du contribuable européen. Cette tromperie a amené à son tour la Grèce au bord de la faillite et ceux-là mêmes qu’elle a trompés sont obligés de lui porter secours pour éviter un catastrophique effet domino. Les pays européens, endettés au-delà du raisonnable, vont devoir s’endetter encore un peu plus pour enrayer cet effet papillon. Puis, en Janvier 2010, un séisme important, mais nullement extraordinaire, manque de rayer de la carte du monde un pays tout entier, Haïti. Les hommes sont étrangement attirés par les zones dangereuses de la planète et s’entassent sur les failles tectoniques, sur les flans volcaniques, dans les deltas submersibles, dans les zones inondables. C’est ainsi qu’en Avril 2010, la conjugaison improbable mais loin d’être impossible d’une tempête et d’une grande marée a provoqué une inondation littorale majeure qui tue 65 personnes en France en quelques heures et imposera la destruction d’environ 1500 maisons dans quelques communes. En Mars 2010, un petit volcan islandais lance dans l’atmosphère ses expectorations cendreuses et cloue au sol la presque totalité de la flotte aérienne mondiale, provoquant une désorganisation complète du transport du fret et des passagers, ce qui coûtera à la communauté mondiale plusieurs milliards de dollars. En Avril de la même année, on s’aperçoit qu’un trader mathématicien français, salarié de Goldman Sachs, une des plus grandes banques mondiales, a imaginé un processus spéculatif consistant à tromper les clients de la banque tout en enrichissant scandaleusement celle-ci. La conséquence en fut l’expropriation de plusieurs milliers de foyers américains et le début de la crise financière mondiale évoquée ci-dessus. Comme pour prouver que l’apparition des accidents chaotiques s’accélère, toujours en Avril 2010, un accident industriel sur une plateforme off-shore pétrolière provoque une pollution qui va s’avérer une des plus catastrophiques que le monde ait connue. Une fuite de 800.000 litres de pétrole par jour pollue une surface grande comme la Belgique et qui va, non seulement détruire les centaines de milliers d’animaux et de plantes des mangroves mais va également ruiner des milliers de pêcheurs. Ainsi, depuis le début de l’année, une demi-douzaine d’évènements, apparemment d’importance négligeable ou moyenne ont eu des conséquences que personne n’a anticipées. Que nous réservent les mois à venir ? Décidément, nous vivons une époque formidable !!
Tout d’abord, en Octobre 2008, s’est produite la crise bancaire et financière puis économique qui a pris naissance à partir de la faillite d’une banque anglo-saxonne de moyenne importance et dont les conséquences ont été, et sont encore, mondiales. Tout le monde a mis la main à la poche pour sauver des établissements financiers au bord de la faillite et dont les sacro-saintes agences de notation nous vantaient les mérites. Puis, à la fin de l’année 2009, l’Europe s’aperçoit que la Grèce a trompé son monde pour pouvoir bénéficier sans vergogne de l’aide du contribuable européen. Cette tromperie a amené à son tour la Grèce au bord de la faillite et ceux-là mêmes qu’elle a trompés sont obligés de lui porter secours pour éviter un catastrophique effet domino. Les pays européens, endettés au-delà du raisonnable, vont devoir s’endetter encore un peu plus pour enrayer cet effet papillon. Puis, en Janvier 2010, un séisme important, mais nullement extraordinaire, manque de rayer de la carte du monde un pays tout entier, Haïti. Les hommes sont étrangement attirés par les zones dangereuses de la planète et s’entassent sur les failles tectoniques, sur les flans volcaniques, dans les deltas submersibles, dans les zones inondables. C’est ainsi qu’en Avril 2010, la conjugaison improbable mais loin d’être impossible d’une tempête et d’une grande marée a provoqué une inondation littorale majeure qui tue 65 personnes en France en quelques heures et imposera la destruction d’environ 1500 maisons dans quelques communes. En Mars 2010, un petit volcan islandais lance dans l’atmosphère ses expectorations cendreuses et cloue au sol la presque totalité de la flotte aérienne mondiale, provoquant une désorganisation complète du transport du fret et des passagers, ce qui coûtera à la communauté mondiale plusieurs milliards de dollars. En Avril de la même année, on s’aperçoit qu’un trader mathématicien français, salarié de Goldman Sachs, une des plus grandes banques mondiales, a imaginé un processus spéculatif consistant à tromper les clients de la banque tout en enrichissant scandaleusement celle-ci. La conséquence en fut l’expropriation de plusieurs milliers de foyers américains et le début de la crise financière mondiale évoquée ci-dessus. Comme pour prouver que l’apparition des accidents chaotiques s’accélère, toujours en Avril 2010, un accident industriel sur une plateforme off-shore pétrolière provoque une pollution qui va s’avérer une des plus catastrophiques que le monde ait connue. Une fuite de 800.000 litres de pétrole par jour pollue une surface grande comme la Belgique et qui va, non seulement détruire les centaines de milliers d’animaux et de plantes des mangroves mais va également ruiner des milliers de pêcheurs. Ainsi, depuis le début de l’année, une demi-douzaine d’évènements, apparemment d’importance négligeable ou moyenne ont eu des conséquences que personne n’a anticipées. Que nous réservent les mois à venir ? Décidément, nous vivons une époque formidable !!