L'étourneau

L'étourneau, un zozio commun et pas compliqué. Il vit presque partout, s'adaptant à tous les milieux l'essentiel étant qu'il y trouve des cavités pour nidifier donc forêts, bocages, vergers, parcs ou jardins, bâtiments à la campagne ou en ville, tout est bon pour l'étourneau. Il s'installera dans un trou d'un mur, un ancien nid, sous un toit etc. Pour la nourriture, là aussi pas de problème, insectes, larves, lombrics, mollusques, fruits et baies sauvages, déchets divers, il mange tout. Gare à vous si une bande d'étourneau s'abat sur votre cerisier !

L'oiseau, passereau de la famille des sturnidés, mesure une vingtaine de centimètres, des ailes courtes et triangulaires. Son bec est long et conique, ses pattes longues et fines. Son plumage est noir et brillant, avec des reflets iridescents vert et violet, moucheté de blanc sur le dos et le bas du ventre. Selon l'éclairage ou la distance, on le trouvera terne ou vraiment magnifique.

La ponte a lieu en avril et le nid se remplit de 5 ou 6 œufs qui seront couvés entre 12 et 14 jours par le mâle et la femelle. Les petits resteront au nid entre 16 et 25 jours avant de prendre leur indépendance.

Le chant de l'étourneau est assez complexe, pépiement gazouillant aigu, mêlant sifflements et cliquetis. Par ailleurs cet oiseau est capable d'imiter le chant d'autres espèces ou bien le klaxon des voitures. En captivité il pourra imiter sons et paroles aussi est-il parfois surnommé « mainate du pauvre ».

Le plus souvent l'étourneau vit en bandes qui peuvent atteindre plusieurs milliers d'individus, le soir quand ils migrent et cherchent un endroit pour loger ces colonies d'oiseaux virevoltant dans le ciel en groupe compact et ne formant plus qu'une seule entité, sont un spectacle superbe.

Vivant presque partout et omnivore, son développement pose aussi des problèmes avec les cultivateurs ou les autres espèces qui reculent devant son envahissement au point que certains pays encourage sa chasse (comme l'Australie). Une anecdote illustrant leur prolifération, en 1890 une petite centaine d'étourneaux ont été introduit sur le continent Nord Américain à New York dans Central Park par une société d'acclimatation, cinquante ans plus tard ils étaient 100 millions et avaient atteint l'océan Pacifique.