C’est le montant du remboursement que l’État français pourrait verser aux laboratoires pharmaceutiques pour les doses de vaccin contre la grippe A (H1N1) qu’il a commandées, avant de se raviser, devant le caractère modéré de cette « pandémie ».
Le gouvernement a invoqué le principe constitutionnel de précaution pour justifier l’achat de 10 % des doses de vaccin au niveau mondial, alors que la population française représente 1 % de la population du monde. Que ne l’a-t-il invoqué de la même façon lorsqu’il s’est agi de dépenser l’argent du contribuable ? Car aujourd’hui, c’est ce dernier qui doit financer les lubies de l’État…