Lettres à la société; un blogue édité?
Malgré que je n’ai que 6 livres de publier, j’en ai écrit près d’une quinzaine. Par manque de temps ou considérant que le livre n’était pas prêt à franchir l’étape de l’édition, cela explique l’écart entre ce qui est écrit et ce qui est publié.
Mon besoin d’écrire est une drogue quotidienne. Que ce soit mon blogue, pour le magazine Reflet de Société, un livre ou autre, je passe tous mes loisirs à écrire. Plusieurs de ces textes ne rencontreront jamais leur public. J’écris premièrement par besoin d’écrire. On verra par la suite si c’est publiable ou non.
Un des livres que j’avais l’intention de publier s’intitulait « Lettres à la société ». Le manuscrit regroupait toutes les lettres que j’ai envoyé à des Premiers ministres, des ministres ou des institutions. Quand j’ai commencé à écrire mon blogue, je m’étais dit que ce que j’y écrivais ressemblait en partie aux lettres de questionnements et de réflexions sociales que j’avais l’habitude d’écrire. Je voyais donc mon manuscrit augmenter quotidiennement, ce qui me donnerait plus de choix au moment de l’édition.
Et voilà que le 14 décembre dernier, je lis dans la chronique de Dominic Arpin du Journal de Montréal que 3 blogueurs viennent de signer un contrat de livre pour publier les textes provenant de leurs blogues. Ils auraient été les premiers blogueurs à être publié. Le tout était prévu pour le mois de mars.
Mon manuscrit est prêt. Si je donne le feu vert pour la publication, il le sera pour février. Un mois à deux mois avant les autres. Je pourrais être le premier blogueur à être publié. Comme pour chaque livre, je regarde mon manuscrit. Le relit. Je me questionne. Comme on disait dans l’aviation lors de l’atterrissage: « Go, No Go? »
Après avoir consulté Danielle, co-directrice du Journal de la Rue, mais surtout la première lectrice de mes écrits, j’ai décidé de ne pas publié ce manuscrit. J’ai décidé de laisser le charme du blogue sur l’Internet. Ce manuscrit, après avoir été publié dans le cyber-espace, n’avait pas sa place dans ma collection de livre qui seront publié.
C’est quand même avec un petit pincement au coeur que j’ai pris cette décision. Ç’a aurait été plaisant d’être le premier blogueur édité. C’est peut-être mon besoin de reconnaissance qui pointe son nez de temps à autre.
Bonne chance aux blogueurs qui seront édités en mars.
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