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raymondviger

Publié le 26 mars 2007 par Raymondviger

L’aréna Maurice-Richard, le hockey et le patinage de vitesse

Dossier Ville de Montréal

Sous la plume d’André Beauvais du Journal de Montréal, nous apprenions qu’un changement de vocation menace l’aréna Maurice-Richard. 200 équipes de hockey représentant 2000 joueurs et 1000 bénévoles seraient affectés par ce changement. L’aréna Maurice-Richard deviendrait un centre d’entraînement exclusif pour le Centre national courte piste.

Ce changement de vocation permettrait à 100 patineurs de vitesse de se préparer pour les compétitions qui auront lieu à Vancouver en 2010.

Tout un dilemne. D’un côté, nous pronons la participation à des sports, nous voulons que les jeunes sortent dehors et délaissent leurs manettes de jeux vidéos. Le hockey est l’un des sports qui réussit bien cette mission. De l’autre, nous voulons soutenir des athlètes pour faire de meilleures compétitions internationales. Les performances de nos athlètes influencent aussi positivement l’implication sportive de nos jeunes.

Qui a préscéance sur qui? Qui est plus important que l’autre? Le nombre ou la qualité? Tout un débat de principes et de priorités.

On aurait beau donner de bons exemples à nos jeunes pour faire du sport, s’ils n’ont pas de lieux pour s’exprimer, c’est un coup d’épé dans l’eau. Les sports professionnels tels le football et le hockey ont leurs lieux bien à eux pour réunir leurs publics. Le financement vient des droits de télévision, du coût des billets, des publicités, des commandites, des produits dérivés…

Mais qu’en est-il pour les athlètes olympiques? Ne devraient-ils pas avoir leur lieu bien à eux sans avoir à mettre à la porte les jeunes qui veulent s’amuser et pratiquer leurs sports? Qui devraient en soutenir le financement? Une partie de nos taxes et une partie des revenus des sports professionnels? En finançant ainsi de nouveaux équipements adaptés pour les Jeux Olympiques, ces installations pourraient aussi servir à des compétitions dans certaines disciplines qui pourraient s’adapter à ces installations.

La quantité ou la qualité? Ni l’un, ni l’autre. Les deux! Parce que sans quantité, nous n’aurons pas de qualité à offrir éventuellement. Et sans la participation d’une quantité de jeunes dans les sports, notre société finira par devenir des gérants d’estrade obèses qui nous coûteront des sommes faramineuses en coûts de santé.

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