Histoire du Québec vu par la France
Conférence en France no 34
Il faut bien faire un voyage en France pour apprendre son histoire du Québec. J’ai étudié l’histoire du Québec. Les voyages de Jacques Cartier, Samuel de Champlain, Dollar des Ormeaux, Wolf, Montcalm, les pères Lallemand et compagnie. Mais certains apprentissage seraient des légendes urbaines.
J’ai toujours été convaincu que le Québec avait été colonisé par des hommes au passé pas toujours parfait, à qui on avait envoyé les « filles du Roi », c’est-à-dire des prostituées. Voilà mes ancêtres, tel que j’en avais souvenir. Christine m’a présenté une toute nouvelle histoire.
Pour coloniser la Nouvelle-France, des hommes pouvaient y aller pour travailler sur un chantier pour une période de 3, 5 ou 7 ans. Un peu comme certains ont parti pour la Baie-James, mais pour moins longtemps. Certains ont aimé le pays et revendu leur billet de retour pour s’installer au Québec.
Il y avait aussi ceux qui partaient dans le but de coloniser la Nouvelle-France. Ceux-ci partaient avec quelques outils, des semences et parfois même quelques bêtes. Le besoin de découvrir pour certains, de s’installer pour d’autres. Il faut comprendre qu’en France, le père de famille qui avait une petite terre, ne pouvait pas nécessairement la séparer entre ses 15 enfants. Chaque petit bout n’aurais pas suffit à faire vivre une nouvelle famille. Plusieurs enfants quittaient ainsi la France dans l’espoir de posséder une terre et d’élever une famille.
En France, seul le seigneur des terres avaient le droit de chasse. Pour la Nouvelle-France, les privilèges féodaux n’existaient pas. Tout le monde pouvait chasser! Cela a pemis aussi la traite des peaux et toutes nos recettes ancestrales à base de viande de gibiers.
Pour différentes raisons, lorsqu’une fille ne pouvait être marié par sa famille, elle était envoyé au couvent, une sorte d’orphelinat. Ces femmes, de bonne famille, apprenaient des religieuses les travaux de base et y recevaient leur éducation. Le roi Louis XIV, le Roi Soleil, a décidé d’offrir une opportunié à ces dames. Si elles étaient prêtes à s’embarquer pour le Nouveau-Monde, le roi leur donnait une dote pour qu’elle puisse s’y marier.
Il y avait 4 à 5 hommes pour une femme. Les religieuses telles Marguerite Bourgeoys recevaient les hommes pour les éduquer sur l’art de séduire une femme. Elles organisaient des fêtes pour que les hommes et les femmes puissent apprendre à se connaître et former des couples.
Chers Québécois et Québécoises, pour tous ceux qui ont vécu, comme moi, dans la honte de leurs racines depuis des décennies, relevé le menton vers le ciel et soyez maintenant fier de vos origines. Une nouvelle ère s’ouvre à nous.
Cela met-il fin à cette chronique sur mes anecdotes et les informations que j’ai obtenu lors de mon voyage? Oui et non. Pour l’instant, le voyage est terminé. Mais les contacts qui ont été fait vont revivre dans les mois et les années qui vont suivre. Les jeunes de la Maison de la solidarité, des Commun’Arts, de Récit vont passer au Café-Graffiti au mois de juin. Je vais vous tenir au courant des échanges que nous ferons. Qu’arrivera-t-il de nos échanges avec les graffiteurs et artistes de la bombe tel que MEIK, LEK, KATH et Mélanie que nous avons rencontré ou encore Psychose et Jonone que nous avons manqué de peu?
Cette chronique restera en veilleuse dans mon blogue. Mais tel un phoenix qui renaîtra de ses cendres, le moindre souffle provenant de France la réveillera et je vous tiendrais au courant sans hésiter.
Au plaisir de vous donner une continuité.
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