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Auteur: Reilf Larsen
Genre: roman
Éditeur: Nil Éditions
Résumé de l’éditeur
T. S. Spivet est un enfant prodige de douze ans, passionné par la cartographie et les illustrations scientifiques. Il dessine tout ce qu’il observe : la carte de ses rêves, les expressions de sa famille, le volume des voix, les distances qui séparent l’Ici de l’Ailleurs, les sauterelles mormones, et même les variations rageuses des ellipses de petits pois lors des repas… Mais T. S. se sent très seul. Il vit dans un ranch du Montana, entouré d’un père mutique, un cow-boy qui déteste les sciences, une mère entomologiste qui cherche depuis vingt ans une espèce fantôme de coléoptère, une sœur qui pense être (à juste titre) le seul individu normal de la famille, et leur chien, Merveilleux, dépressif depuis la mort accidentelle du fils aîné. Un jour, T. S. reçoit un appel inattendu du musée Smithsonian lui annonçant qu’il a reçu le très prestigieux prix Baird (un proche de la famille a envoyé ses dessins), et qu’il est invité à venir faire un discours. Il décide alors de traverser les États-Unis, à l’insu de tous, pour rejoindre Washington D.C., et tant pis si là-bas personne ne se doute qu’il n’est qu’un enfant. Au cours de ce périple, caché dans un train, T. S. continue de dessiner tout ce qu’il voit : à ses croquis et cartes, il ajoute des notes lumineuses sur la résilience de la mémoire, la relativité du temps, la manière de tenir un mug, les trous de vers du Middle West, le son du silence, la définition de la médiocrité, les signes distinctifs de l’âge adulte… Si certaines énigmes demeurent insolubles (par exemple suis-je diabolique ou seulement en pleine puberté ?), bien des questions trouvent enfin des réponses. Tout au long de son odyssée, T. S. fait la lecture d’un carnet qu’il a dérobé à sa mère. Roman dans le roman, ce carnet dévoile l’incroyable histoire de son arrière-arrière-grand-mère, la première femme géologue du pays, qui, comme sa mère, renonça à une brillante carrière scientifique pour épouser un homme des bois. Au terme de ce voyage, T. S. aura quitté le monde de l’enfance et se sera révélé à lui-même. Il aura compris que l’observation seule ne suffit pas à cerner le mystère de nos émotions. Et que la frontière entre la réalité et la fiction est parfois bien difficile à saisir, même pour le plus éminent des cartographes.