"Monsieur Stark fait preuve d'une tendance au narcissisme...? C'est vrai."
L'homme d'acier est de retour! At last! Et attendu comme un empereur, avec ça!
Après le carton plein du premier opus, on était en droit de craindre le pire pour cette suite car, disons-le tout net, rares sont les franchises alignant une constante progression au cours de leur développement ou, à tout le moins, une belle régularité.
Mais on ne la fait pas à Tony Stark: là où il passe, le box office trépasse. A nouveau.
"Contrairement à ma réputation, je sais exactement ce que je fais..."
On retrouve en effet le milliardaire extravagant en plus grande forme que jamais! Enfin, façon de parler... Le monsieur a en effet quelques soucis de santé, et ça lui plombe un tant soit peu le moral. Ce qui a pour effet de décupler son aptitude à péter les plombs. Et ça, c'est toujours très bon. Le héros évolue tout en restant égal à lui-même (avouez, faut le faire), découvrant de nouvelles failles (relation au père...), et de nouvelles facéties dont on ne se lasse jamais (fantastique scène de beuverie et tout ce qui s'enssuit).
Un régal, du début à la fin.
"Si on peut faire saigner Dieu, les gens cesseront de croire en lui..."
Une fois encore, c'est la (possible) crédibilité qui est de mise, puisqu'on ne déroge pas à la loi de la mécanique bien huilée et de la physique maîtrisée, sur fond d'armement high-tech. Et même si, cette fois, l'histoire n'a pas pour toile de fond un contexte aussi marqué que pour son prédécesseur, elle tient la route, dans la logique de la mythologie propre à l'homme d'acier.
Et bien ça n'est pas demain la veille, mon pote! Jon Favreau (qui cette fois est encore plus présent devant la caméra, pour notre plus grand plaisir) nous sert sur un plateau une suite digne de son premier opus, pas formellement meilleure, mais pas inférieure non plus, cédant un tantinet aux affres de la surenchère en matière d'action (pas en quantité, mais en contenu), passant en tous cas la vitesse supérieure du point de vue du fun trépidant et des clins d'oeil décapants. On entendra ici beaucoup parler du Shield et de Nick Fury (Samuel L. Jackson), secondé par le toujours excellent Clark Gregg et la plantureuse Scarlett Johansson (dont je n'ai pas vu l'évidente utilité...), avec une scène post-générique amorçant le virage vers la prochaine adaptation de The Avengers.
En résumé, on s'éclate. J'ai pris mon pied pendant deux heures durant, devant un spectacle toujours aussi exaltant, toujours aussi réjouissant, flirtant entre divertissement pour grands enfants et franche débandade.
Du plaisir en concentré.
*1h57 - américain - by Jon Favreau - 2010
*Cast: Robert Downey Jr, Gwyneth Paltrow, Don Cheadle, Sam Rockwell, Mickey Rourke, Scarlett Johansson, Jon Favreau, Samuel L. Jackson, Clark Gregg...
*Genre: L'homme qui valait trois milliards...
*Les + : Le fun est toujours au rendez-vous, Bobby est toujours au top, le reste du casting suit avec un plaisir évident, et Jon Favreau assure pour une suite dans la lignée directe de son précédent opus. Savoureux. Oh, et la bande son: de la bombe!
*Les - : On regrettera un tantinet le manque d'exploitation de Mickey Rourke, surtout à la fin...
*Liens: Fiche film Allocine
*Crédits photo: © Paramount Pictures