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Election : la fausse crise bhv

Publié le 30 avril 2010 par Mj1729

FAUSSE CRISE BHV :

 « les sornettes de la sonnette d'alarme enclenchée »

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Pour la seconde fois dans l'histoire mémorable de notre pays, la fameuse « sonnette d'alarme » vient d'être tirée par la fronde des partis francophones MR, PS, CDH et ECOLO, sans la moindre opposition ou querelles entre ces partis (les intérêts électoralistes uniques du MR-FDF pour maintenir sa place à Bruxelles au détriment des autres groupes dans la périphérie) malgré les futurs enjeux des élections anticipées du 13 ou 20 juin prochain, qui a bloqué hier à la Chambre la proposition de loi de la scission de BHV, « le camouflet politique du siècle », « l'arbre qui cache la forêt » en endormant le peuple devant les réalités scandaleuses de la fin de l'UE annoncée par l'effondrement de la zone Euro ( à cause des dettes publiques colossales des États en situation de failitte (Grèce, Portugal et Espagne,etc.) et de la grave crise économique et financière liées à la mondialisation qui vont touchés de plein fouet la masse des travailleurs et qui ne fait que commencer aujourd'hui...

Depuis la tentative de passage en force de la scission BHV des partis flamands de novembre 2007 et dont le Premier ministre démissionnaire Yves Leterme n'aura pu atteindre le principe de base du fonctionnement de la Belgique en prétendant régler BHV en cinq minute de courage (il lui en aura fallu à peine un quart d'heure, dix minutes de plus que prévu, à la Chambre hier pour éteindre l'incendie communautaire), tout danger semble écarter puisque la Constitution permet l'utilisation consécutive de la sonnette d'alarme (un dispositif juridique unique pouvant bloquer tout texte législatif pouvant porter une atteinte grave aux intérêts de la couronne, le roi et son royaume sont donc intouchables pour la postérité, sauf révolution et soulèvement du peuple, de quoi discutons-nous...?), dès la mise en danger de la minorité francophone du pays devant appelé obligatoirement des négociations, pourquoi dès lors, ne pas l'avoir fait plus tôt, en maintenant à cinq reprises la démission d'Yves Leterme II et la reconduction d'un gouvernement en affaires courantes sous son emprise  sans le moindre geste pour la gestion prioritaire du pays, trois années de perdue pour la stabilité et sortie de crise du pays, ce qui prouve bien la non volonté politique à régler la crise pour rendre les riches encore plus riches... !

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Le PTB sous l'édito de David Pestieau dans le bulletin Solidaire, fait également l'éloge de la crise BHV comme « il y a quelque chose de pourri en Belgique... » aveuglant les réalités de la crise et le non engagement réel du monde politique, dans la forme d'anarchie installée depuis Leterme et Verhofstadt et entretenue volontairement par ces gouvernements de la honte et de leurs habituels cirques politiques (plus aucune opposition affirmée et plausible dans notre dictature du pouvoir sinon celui de l'argent), pour maintenir l'état de l'endettement politique et des dépenses somptueuses des partis du pays au détriment d'une plus large et généreuse répartition des richesses et des fruits de la fiscalité des travailleurs devant se répercuter sur le volet social appelant à plus de solidarité et non sur les fioritures de l'État et de sa composante mafieuse de politiciens au-dessus des lois.

Il écrit : « La nation n'est ni une question de langue, de race, de religion, d'intérêts, de géographie. La nation est une question de solidarité consciente, une véritable décision de vivre ensemble sur la base des mêmes lois et principes. »

Des paroles de bon sens à l'heure où les grands partis francophones font bloc face aux partis néerlandophones dans une crise politique majeure.

Elles sont de Guy Verhofstadt, il y a deux mois à peine. Pour dénoncer le débat sur l'identité nationale en France, il avait osé affirmer qu'« il y a quelque chose de pourri en République française ».

Aujourd'hui, c'est en Belgique qu'il y a quelque chose de pourri. Et le VLD, dont Verhofstadt est le fondateur, est loin d'y être étranger, ayant provoqué la chute du gouvernement Leterme, sur le dossier BHV.

Il est visiblement plus facile pour nos politiciens de faire la leçon à l'étranger que de regarder dans leur propre assiette. Où l'on fait une affaire d'Etat pour un conflit mineur concernant l'emploi des langues et un territoire de quelques dizaines de km2.

Qui a un intérêt à ça ? Si on parle de scission aujourd'hui, on doit d'abord parler de scission entre le monde politique et l'homme de la rue.

Quel point commun existe-t-il entre un politicien qui fait de BHV, un motif de chute du gouvernement et un travailleur de Carrefour ou d'Opel qui se bat pour son emploi ? Quelles préoccupations communes existe-il entre des parlementaires qui ont une pension complète confortable après 20 ans, et des travailleurs qui peuvent à peine espérer 1 000 euros après 45 ans de carrière, à qui ces politiciens demandent de travailler plus longtemps ?

Qui vraiment a un intérêt à ça ? Sans doute ceux qui veulent détruire la « solidarité consciente » de la Belgique : celle de la sécurité sociale et des conventions collectives qui ont été construites par le monde du travail. La solidarité est en jeu aujourd'hui. La crise actuelle dépasse déjà largement la scission de BHV. C'est maintenant d'une autre scission qu'il est question avec une grande réforme de l'Etat : la scission de la sécurité sociale, des allocations de chômage aux allocations familiales. Une scission, pas pour construire mieux, mais pour détruire. Il suffit de lire les documents de l'organisation patronale flamande VOKA.

Une scission pour transformer l'assurance sociale en assistance sociale, pour supprimer les prépensions et limiter les allocations de chômage dans le temps. Cette réforme post-électorale de l'Etat serait alors couplée à une vaste opération de restrictions, comme on le voit ailleurs en Europe.

Dans ses heures difficiles, le monde du travail a besoin d'unité pour s'opposer et à la scission et aux restrictions à venir. Et a besoin d'une alternative politique, d'autres hommes politiques qui partent réellement des besoins de l'homme de la rue, quelle que soit sa langue. C'est le défi que veut aider à relever le PTB dès maintenant.

Je n'hésite pas à dire que ce parti de gauche, le PTB, est emprunt de la plus digne et louable intention dans leur attachement réaliste et vrai de la situation réelle de  la crise, opinion comparable aux miennes et décrites depuis longtemps ; de participer au redressement du pays et à la défense des citoyens en difficultés, de loin de façon supérieure aux louanges moqueuses, malsaines car jamais effectives et actives et hypocrites du PS ne revêtant plus aucun poids dans la lutte sociale pour ne pas dire des classes, car ce PS nauséabond des Di Rupo, Onkelinx, Moureaux, etc, fait partie prenante des conspirateurs et destructeurs de la nation, pour la poche exclusive des riches à commencer par la leur...il faut se le répéter et savoir quel parti œuvre vraiment pour le citoyen pour les prochaines élections de juin !

 



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