J'y aurais mis le temps, mais j'ai fini par aller voir l'exposition Sexe, Mort et Sacrifice, consacrée à la céramique mochica au musée du quai Branly.
Oui ben j'aurais pu prendre encore plus de temps.
Revenons sur le sujet de l'exposition : "SEXE Mort et sacrifice". Les trois mots apparaissaient à peu de choses près comme ça sur l'affiche, les trois thèmes sont représentés comme ça dans l'exposition. Au moins, on ne pourra pas les accuser de publicité mensongère.
Du sexe donc. Pas de l'érotisme nous en conviendront, non, de la bonne vieille copulation, comme le rappellent l'intégralité des textes de l'exposition. De la mort, parfois, quand une pauvre jeune fille dégoutée masturbe un squelette. Du sacrifice... heu... rarement.
Voila, nous avons fini l'exposition. Et là, le terme d'exposition prend tout son sens : des dizaines et des dizaines de céramiques exposées les unes à la suite des autres, dans une logique vaguement thématique. Pas de cartels pour les objets, pas d'explication quant à la technique de fabrication, en gros, rien. Juste de l'iconographie, à l'interprétation parfois tirée par les cheveux.
Mais après tout, cette exposition n'est que ça, l'interprétation iconographique de la céramique mochica d'un chercheur.
Et ça méritait une exposition...?
Lo, sacrifiée
non, l'illustration n'a rien à voir avec le sujet