… se tenait « L’Envolée des livres », le salon local, qui présentait à la fois de la littérature générale, de la littérature jeunesse, des bandes dessinées, des livres anciens et des objets-livres. Dans le cadre splendide du Couvent des Cordeliers, à la fraîcheur idéale en ces chaleurs presque estivales (une pensée néanmoins pour les auteurs installés à l’extérieur, sous la tente, les livres s’étalent à perte de vue.
On n’est pas loin du bonheur.
Et il y a du beau monde, quelques dizaines d’auteurs : des grandes figures comme l’Académicien Frédéric Vitoux, Tatiana de Rosnay ou Guy Goffette (venu sans ses livres que l’éditeur avait oublié d’envoyer – le malheureux en a été réduit à dessiner des couvertures d’ouvrages à même la table, avec la mention « Mon éditeur m’a tué ») ; des signataires de premiers romans tels que Caroline Vermalle (« L’avant-dernière chance »), le réalisateur Patrice Leconte (« La femme aux cheveux courts ») ou encore Marie-Florence Gros (« Tout contre »), d’autres qui en sont à deux titres (Franck Nicolas, Sarah Chiche…), etc. Et aussi, parmi les visiteurs, des futurs auteurs comme Léa Jane.
Dehors, tandis que les enfants font du manège à pédales (ce sont les parents qui moulinent !), les officiels discourent et trinquent au pétillant qui n’est pas resté frais longtemps.
Samedi soir, parmi les soirées off, une lecture était donnée au café Équinoxe par 8 auteurs femmes – Caroline Vermalle, Habiba Mahany, Marie-Laure Bigand, Sophie Courtois (formidable lectrice, ce que l’on comprend mieux quand on sait qu’elle est comédienne), Ariane Charton, Sarah Chiche, Isabelle de Giverny (pour son ouvrage « Ma vertu préférée », elle a envoyé des questionnaires de Proust à des dizaines de personnalités de tous les domaines) et Marie-Florence Gros.
Une première expérience pour moi, qui m’a donné très envie de découvrir « L’emprise » de Sarah Chiche (avalé depuis en quelques heures) et « Tout contre » de Marie-Florence Gros (que je lis très bientôt).
J’ai réalisé à cette occasion que la lecture est pour l’auteur un véritable exercice, plus ou moins bien réussi d’ailleurs, qui participe à la promotion de son ouvrage.
Dimanche matin, le soleil brille plus que jamais. A l’heure où ouvre le salon, l’atmosphère fleure bon le café, l’enthousiasme pour la lecture et la convivialité. Sous une tente à l’ombre, Caroline Vermalle et Sarah Chiche évoquent devant le public matinal les connexions entre littérature et cinéma.
Le week-end s’achèvera sous le soleil et dans une atmosphère remplie de perspectives…