Inatteignable (Sylvie Fabre G)

Par Arbrealettres


Dans le retirement du corps gît le désir.
Ton cri s’use dans le cri.
Il y a des bûchers intérieurs,
des bouches séchées au grand feu,
des bras tisons
qui ne peuvent enlacer la parole sans la brûler.
Peine perdue de la passion.
Tu sais que tu ne sauras jamais rien,
coupée en deux,
le ciel la terre,
et l’ange au milieu,
- inatteignable.

(Sylvie Fabre G)