En voulant utiliser la décrépitude de cette bible pour toucher le coeur des donateurs, ou encore, tentative pour illustrer l’état précaire des finances de l’Église, c’est simplifier à outrance la perception et sous-estimer l’intelligence des gens. Ça, c’est jouer bêtement le plus fin des finauds avec le public visé. C’est peut-être aussi un signe d’immaturité artistique. Sachons qu’un croyant n’aurait jamais laissé sa bible dans un tel état de désolation, sans avoir tenté de la réparer. Un croyant n’aurait pas laissé le collant « coup de coeur » sur la couverture de sa bible pour ternir l’image de son objet saint, même s’il possède encore un coeur d’enfant.
À propos de cette affiche, que disait-il le directeur de création de cette affiche?
« Il nous semblait pertinent de rappeler que la Bible constitue l’un des plus grands « best-sellers » au monde, qu’elle est encore lue par des millions de gens, explique Hugo Léger, directeur de création. Pour surprendre, nous avons surimposé à une référence sacrée (la Bible), un symbole moderne et païen (J’aime). Le contraste renforce l’idée selon laquelle la parole de Dieu continue d’être d’actualité.»
Voilà.
Ah! Saint Halak a éliminé les Capitals à lui seul ou presque hier. La prière fut fort efficace pour cette fois-ci. Y aurait-il un autre miracle pour le Canadien de Montréal durant sa prochaine série qui débutera demain? Nous doutons… Ô Seigneur!