C’est moi la chômiste. Je n’ai rien écrit depuis samedi dernier. Je ne sais presque plus comment on fait. Et puis zut : cette semaine, une fois n’est pas coutume, j’ai VRAIMENT travaillé.
Lundi : premier examen. On a tous l’impression d’être déjà en vacances puisque aucun de nous n’a révisé. Comme dit Chacha, « ce n’est plus du savoir mais du savoir-faire ». C’est plus joli que de dire « on vient comme des petits branleurs ».
Mardi : 4 heures d’examen cette fois. Je suis sortie parce que j’avais fini (en 2h30 ? Mais pourtant, j’ai tout traduit…) mais aussi parce qu’il faisait une chaleur à crever. La J103, notre salle informatique préférée, est un vrai sauna avec tous les gros ordinateurs qui chauffent.
Mercredi matin : la trempe et le revenu n’ont plus de secret pour moi. Après quatre heures passées sur le traitement thermique de l’acier, je rends l’âme et ma copie. Mademoiselle N. avec qui j’échange allègrement des textos pour savoir où elle en est et si nous aurons fini en même temps me dit : « je n’aurai pas fini à 11h ». Moi non plus. « Je n’aurai pas fini à 11h30. Moi non plus. « Cet examen est absolument horrible » Je confirme. Nous avons le cerveau tellement retourné à la sortie que nous sommes incapables de nous concentrer sur : Big Mac ou double cheese ?
En rentrant à la maison 1) le facteur a encore piqué Point de Vue pour sa tatie. 2) j’ai reçu un colis choupi d’Amazon avec un encore plus choupi livre de syntaxe anglaise et mes deux dernières œuvres de littérature. #beurk
Jeudi : après m’être endormie comme une sale, je me prépare à passer la dernière épreuve de cette semaine. En 2h30, ma synthèse est parfaite, je ne pourrais pas faire mieux. Nous quittons notre petite J103 avec une pensée émue. Mais pas de larmes, j’y reviendrai bien vite pour terminer mon mémoire #yihaa
Pour fêter tout ça, Maman m’invite à déjeuner ! La terrasse est très chouette, la salade moins, mais la crème brûlée rattrape le tout. Aux environs de 18h, le verdict tombe : nous sommes la promo Ieronimus (St Jérome, patron de troudoucteurs). Tout cela aurait pu être très classe, jusqu’à ce que l’EP vienne insidieusement nous rappeler la référence à C. Jérôme. Il vient de nous pourrir toute notre carrière avant même qu’elle ait commencé.
Un de nos professeurs nous a honorés de sa présence (mais qui l’a invité ?). Il a surtout honoré le buffet. Entre 17h45 et 18h15, il a fini la barquette d’olives. Entre 18h15 et 18h45, il a fini les tomates cerise. J’ai attendu le moment où le dernier bouton de sa chemise allait craquer, et comme j’en avais marre d’attendre, je suis partie. De son côté, il a essayé de draguer une des enseignantes, et comme il n’y arrivait pas, lui aussi est parti.
Pour digérer ce cocktail psychédélique, Mademoiselle N. et moi somme allées boire un peu, et après, tout le monde a cru que j’étais sèche (alors que pas du tout).
Demain, j’irai manger des glaces et partirai en week-end dans le nord-est, là où les arbres n’ont sûrement pas encore de feuilles. La semaine prochaine, il fera un temps pourri, un temps parfait pour commencer à réviser la deuxième salve d’examens.
Et pour terminer, voici donc le soundtrack non-officiel de notre promo :
En plus, ça colle pas du tout dans les dents du fond, cette chanson.