Mardi soir je me suis rendu à la dernière projection du film Kick-Ass dans le cinéma de ma petite ville.
Cela faisait bien longtemps que je n’y avait pas mis les pieds. Les dernières toiles que je m’étais fait au Rex (c’est le nom du cinoche) m’avaient un peu déçu. Sonorisateur de formation, j’attache énormément d’importance à la qualité du son, aux réglages méticuleux imposés par la diffusion en dolby et autre thx…
Les nombreuses aberrations sonores que j’avais décelées alors m’avaient dépité et depuis, je n’y étais jamais retourné.
Le Rex propose depuis peu la diffusion de film en 3D moyennant une rallonge de 1,50€ par entrée, c’est correct. Et dans l’esprit de soutenir cette initiative, plutôt rare pour un petit cinéma de province, j’ai donc pris une carte d’abonnement (5 places pour env. 26€). Ce qui me permettra, j’espère, de bouger mes fesses du canapé un peu plus souvent.
Bref, revenons en au film car c’est ce qui m’amène à écrire cette critique (la première au passage).
Direction la salle 3, la toute petite au dernier étage, pour une diffusion quasi privée puisque nous n’étions que quatre dans cette salle qui contient une centaine de places.
Synopsis
« Tiré du comics éponyme, Kick-Ass raconte l’histoire de Dave Lizewski, un adolescent New-Yorkais dans la tourmente des préoccupations des personnes de son âge (le nombre d’amis sur MySpace, l’onanisme…). Ce jeune homme n’est pourtant pas le plus geek de sa bande mais il s’interroge : « Pourquoi aucun des milliers de fans de comics books et de super-héros n’a jamais pris l’initiative de se costumer pour botter le train aux malfrats qui sèment le trouble dans la ville ? »
Racketter une fois de plus sur le retour du collège, il décide alors de commander une combinaison de plongée, le costume du super-héros qu’il décide d’incarner : Kick-Ass.
C’est alors qu’il retrouve les voyous qui lui avaient fait les poches mais, sans super-pouvoirs, Dave se retrouve illico à l’hôpital. Plus décidé que jamais, Kick-Ass reprend du service et se retrouve filmé lors d’une bagarre qui tourne en sa faveur. C’est le buzz et il devient la nouvelle coqueluche de New-York.
Il s’investit plus que jamais dans la peau de son personnage et ses péripéties l’amèneront alors à se frotter aux vrais caïds de la pègre, à rencontrer les personnages invraisemblables que sont Hit-Girl, Big Daddy et Red Myst. Tout dérape !«
Critique
Le film m’a beaucoup amusé, j’ai pouffé de rire plusieurs fois pendant la première demi heure. Plutôt orienté comédie pendant l’introduction des personnages, le film ne fait pas dans la guimauve par la suite. Démembrements, explosions de cranes et j’en passe, le film se révèle être finalement assez gore tout en gardant ce ton relativement décalé.
Les références geeks sont nombreuses et le film retranscrit parfaitement le quotidien de nos vies modernes.
La mise en scène n’est pas des plus originales, elle est très dynamique avec de nombreuses scènes d’action qui passent bien.
J’ai vu le film en VF, j’aurai préféré la VO sous titrées mais ce n’est pas le style de la maison. Le Rex ne diffuse quasiment jamais les films en version originale (sauf pour les séances du CHAT, le club cinéphile de la ville). Dommage car j’avais regardé les trailers bande annonce en anglais ce qui m’avait bien appaté. Mais rassurez vous le doublage n’est pas pour autant catastrophique.
Et puis, Nicolas Cage n’est pas trop mauvais, ce qui a le mérite d’être souligné.
Kick-Ass est donc un film que je vous recommande grandement. Pour peu que vous soyez fans de comics, il entrera certainement au panthéon de vos films cultes.
Ma note :
Petit coup de gueule car je fais parti de ces personnes qui aiment regarder les crédits des films (des jeux aussi). Et là ! Paf ! A peine le générique entamé, voilà que le projectionniste arrête la diffusion. Je veux bien que l’on rallume les lumières mais je ne supporte pas que l’on coupe les bobines avant la fin du générique. Surtout que la bande originale du film est assez sympa.
Je ne sais pas si j’ai bien fait de prendre une carte d’abonnement…
N’ayant pas lu les comics de Mark Millar et John Romita Jr, j’ai donc découvert le sujet avec ce film.
Kick-Ass, Hit Girl et plus généralement l’univers de ce comics-movie m’ont plus. Je compte d’ailleurs acquérir ces livres d’ici peu. Je les achèterai certainement en anglais suivant les recommandations de certains blogueurs. Il ne sont pas d’un anglais coriace et seul le premier tome est sorti en France alors qu’il y en a déjà 8 qui sont édités au USA.
Pour finir voici la bande annonce en VO sous-titrée qui, comme toujours, dévoile de nombreux éléments du scénario (vous êtes prévenus).
+ d’infos sur Allociné ou sur les sites officiels :
- http://www.kick-ass.fr
- http://www.kickass-themovie.com
Le cinéma Rex sur Allociné.