Altar Boy, Rickie Lee Jones, 1993.
Une chanson bouleversante sur un sujet d’actualité, douce à l’extérieur, corrosive à l’intérieur.
A monk with a hard-on
And a lavender robe
That scratches his thighs
Through the hat that he strode
As he follows a path
Filled with every desire
And mimics his footsteps
And sets his prayers on fire.
Well I too have chosen
That which left no choice
To sing without loving,
A solitary voice,
To observe with passion
Each careful denial:
The protrusions which give my life meaning
For a while.
Sometimes I see you in berries and weeds
You’re brushing your teeth with liquorice seeds
Standing too close,
Pulling your clothes,
Smiling at God
And the meaning of life grows.
No and I’ll never tell
And I’ll never know
What candles you light
After the show
And I’ll never tell,
And I’ll never ask
The meaning of life after mass.
Traduction (difficile) :
L’enfant de choeur
Un moine en érection
Dans une robe couleur lavande
Qui lui gratte les cuisses
À travers le chapeau qu’il tenait
En suivant le chemin
Empli de tous les désirs
Et imite ses pas
Et met ses prières sur le feu.
Eh bien moi aussi j’ai choisi
Ce qui ne laissait aucun choix
Chanter sans amour,
D’une voix solitaire,
Observer avec passion
Chaque déni précautionneux :
Les saillies qui donnent un sens à ma vie
Pour un temps.
Parfois je te vois dans les baies ou les mauvaises herbes
Tu te laves les dents avec des graines de réglisse
Te tenant trop près,
Enlevant tes vêtements,
Souriant à Dieu
Et le sens de la vie grandit.
Non et je ne dirai jamais
Et je ne saurai jamais
Quelles bougies tu allumes
Après le spectacle
Et je ne dirai jamais,
Et je ne demanderai jamais
Le sens de la vie après la messe.
Photographie de Joe Skilton.