Les tergiversations des dirigeants européens, notamment de la chancelière allemande, à vouloir aider la Grèce relance une spéculation prédatrice qui menace toute la zone euro.
Les dirigeants européens ont financé et renfloué les banques sans hésitation à un taux d'intérêt de 1% - banques pourtant responsables de cette crise financière sans précédent. La solidarité entre les Etats de l'UE semble être plus que laborieuse et plonge le peuple grec dans le marasme.
L'Union européenne veut allouer des prêts à la Grèce à des taux d'usuriers en obligeant le gouvernement grec à des réductions budgétaires drastiques, réductions des salaires et des retraites, réduction dans les domaines de l'éducation et de la santé!
Demain sera-t-il le tour du Portugal, de l'Espagne et d'autres pays? Non les peuples européens ne doivent pas payer l'addition de la spéculation financière!
Un Sommet européen est convoqué pour le 10 mai prochain, le temps presse! Le groupe GUE/NGL demande un débat d'urgence dès la semaine prochaine lors de la session plénière du Parlement européen des 5 et 6 mai et avant la réunion de l'Eurogroupe afin d'examiner les conditions d'activation du prêt indispensable à la Grèce.