Saison 6, Episode 5
Diffusion vo : ABC – 25 octobre 2009
Diffusions vf : Canal + – 15 avril 2010, M6, RTL TVI
Les Scavo tentent d’aider le boyfriend de Karen, Bree fait la morale à une femme de ménage, Susan s’occupe avec une arme à feu et Katherine, Gabi organise l’anniversaire de Juanita.
Bree :
On retrouve un peu la Bree qu’on conaissait, celle qui est meilleure que les autres. Ici, elle est meilleure qu’une femme de ménage de l’hôtel où elle retrouve son Karlichou d’amour. Sauf que la femme de ménage ne se laisse pas démonter et finalement, c’est elle qui fait la morale à Bree. Elle a raison après tout. De quel droit se permet elle de se plaindre alors qu’elle a un mari qui lui fait tout à la maison ? Pourquoi va t’elle voir ailleurs ? Bon, le problème est que Karl est joué par Richard Burgi et tout le monde tromperait sa moitié pour être avec le grand Richard. Mais à part ça … Du coup, finalement, c’est Orson qui y gagne avec cette intrigue. Oui, il est pathétique mais c’est quelqu’un de bien et d’aimant et voir Bree lui mentir comme elle le fait au cours d’un repas aux dialogues bien ciselés, bah, ça me fait encore plus détester Bree.
Gabi :
Il devait rester des idées de la saison 5 qui trainaient par là. Exit Ana et John, place à la fille unique de Gabi Juanita (Celia est juste une squatteuse à temps partiel). C’est donc l’anniversaire de Juanita mais voilà qu’une mère du quartier incite tout le monde à boycotter cette fête parce que Gabi est une mère irresponsable qui laisse les enfants faire de la luge dans une valise dans les escaliers de la maison. Gabi en fait des tonnes à la Gabi, la fête a lieu et ça déconne à nouveau avec un singe psychopathe qui tente de tuer le clown.
L’ensemble est très agréable à suivre. J’aime bien cette Gabi là qui ne se laisse pas faire et qui se retrouve dans des situations un poil over the top légèrement politiquement incorrectes. Cela m’a un peu rappelé l’intrigue avec les handicapés et leurs places de parking quand Carlos était aveugle. Ici, au lieu de chier sur les handicapés, elle exploite les animaux. Go Gabi !
Par contre, un peu dommage que son intrigue passe un poil à coté del a question de fond de la surveillance des enfants. On ne peut pas être tout le temps derrière son enfant et on ne peut pas les empécher de se blesser. C’est comme ça qu’ils apprennent et qu’ils vont progresser. Si vous mettez les mains e navant par reflexe quand vous tombez, c’est parce que vous vous êtes ramassés un paquet de fois sans les mains quand vous marchiez à peine. La blessure et les douleurs vont permettre de développer le sens de la peur et la prudence et la réflexion qui vont avec.
Et puis aussi, voir une mère qui « délaisse » son enfant quelques heures faire la morale de la surveillance de tout instant est aussi quelque chose qui aurait pu et dû être soulevé par cette intrigue. Elle pouvait parfaitement amener ces questions de réflexion sans pour autant délaisser le coté comique.
Du coté de Susan, c’est peu passionant. Le quartier décide d’organiser un énième comité de surveillance, Angie décide d’en profiter pour tourner Katherine et Susan l’une contre l’autre et cela finit par Susan tirant sur Katherine dans une scène bien ridicule comme il faut. Que dire de plus qu’on se passerait bien de Susan et Katherine en ce moment ?
Il reste Lynette qui ne supporte pas qu’un mec de 80 ans minimum ait une mentalit de mec élevé il y a 80 ans, c’est à dire que la femme doit obéir à l’homme. Dommage qu’on en revienne à une mille et unième histoire de castration made in Lynette alors qu’il y avait à faire sur la place des vieux dans la société et les décalages générationelles. Non, il faut croire que les scénaristes pensent que c’est plus intéressant de voir une dictatrice féminine à l’oeuvre encore une fois. Et bien non, ils se trompent. Le seul bon moment était quand Tom explique qu’il lui laisse le pouvoir parce qu’elle en a besoin.
L’épisode soulève de bons points mais il s’obstine à ne pas les développer préférant nous resservir des wives dans leur créneau déjà vus milles fois auparavant.