À lire, ce commentaire de Rico sur le statut de l’auto-entrepreneur :
Le problème n’est pas tant dans les contraintes qui ne pèsent pas sur les auto-entrepreneurs ( à noter le majestueux pléonasme ) que dans celles qui pèsent ordinairement sur les artisans et commerçants. Le calcul est d’ailleurs vite fait pour l’état : entre d’une part les grands-mères qui vendent leur production de chaussons tricotés main (devant la télé), un bon nombre de bénéficiaires du RSA qui voient dans le système un moyen d’afficher une volonté louable et gratuite de « réinsertion » visible sans obligation de résultat et les « hommes de l’ombre » trouvant là, pour somme modique, une façade légale et d’autre part la puissante et très rentable (pour l’Urssaf ) corporation des artisans « nobles », il a vite choisi. Il faudrait au contraire étendre à toutes les entreprises individuelles ce statut simple et modulable. Mais en France, la simplicité ne dure jamais très longtemps.Le problème n’est pas tant dans les contraintes qui ne pèsent pas sur les auto-entrepreneurs (à noter le majestueux pléonasme ) que dans celles qui pèsent ordinairement sur les artisans et commerçants.
Le calcul est d’ailleurs vite fait pour l’état : entre d’une part les grands-mères qui vendent leur production de chaussons tricotés main (devant la télé), un bon nombre de bénéficiaires du RSA qui voient dans le système un moyen d’afficher une volonté louable et gratuite de « réinsertion » visible sans obligation de résultat et les « hommes de l’ombre » trouvant là, pour somme modique, une façade légale et d’autre part la puissante et très rentable (pour l’Urssaf ) corporation des artisans « nobles », il a vite choisi.
Il faudrait au contraire étendre à toutes les entreprises individuelles ce statut simple et modulable. Mais en France, la simplicité ne dure jamais très longtemps.